Nérac
est une ville de 6 800 habitants du Lot-et-Garonne,
capitale de l'Albret, traversée par
la rivière Baïse. C'est une des
trois sous-préfectures du Lot-et-Garonne,
située à une vingtaine de kilomètres
au sud-ouest de la préfecture, Agen.
Un
acte de donation de l'abbaye bénédictine de
Condom (1088) est considéré comme l'acte fondateur
de la cité. Un bourg fortifié fut édifié,
avec un marché, un prieuré, puis les églises
Saint-Nicolas et Saint-Michel furent à
leur tour édifiées.
En
1306, la famille d'Albret reçoit tous
les droits seigneuriaux sur la cité.
De 1310 à 1440, le développement de la ville
se poursuit, et une seconde ligne d'enceintes
et de portes fortifiées est construite.
A
partir du XVIe siècle, Nérac devient la résidence
favorite des Albret et un fief du protestantime.
Henri III de Navarre, fils de Jeanne d'Albret,
(futur Henri IV) en fait par la suite une
place politique importante. Nérac accueille
la Chambre des comptes (1527) et la Chambre
de l'Edit de Guyenne (1598). Nérac devient
capitale du duché d'Albret. De 1578 à 1579,
Catherine de Medicis vient y négocier la paix
au cours des Conférences de Nérac.
Au
XVIe siècle trois ailes supplémentaires
sont construites pour le château, ainsi que
des hôtels particuliers... Les Jardins du
Roy sont aménagés ainsi que le parc royal
de la Garenne, que l'on doit à la reine Margot,
épouse d'Henri IV.
Après
le faste de la Renaissance, Nérac marque le
pas au XVIIe siècle. En 1621 la ville, protestante,
doit se rendre au Duc de Mayenne, conduisant
l'armée royale. La ville subit des destructions,
et les institutions sont transférées à Bordeaux
et Pau.
Au
XVIIIe siècle, Nérac retrouve la prospérité,
grâce à ses tanneries, ses minoteries et le
commerce de farine vers les Antilles.
La
Révolution marque la destruction de trois
des quatre ailes du château. La ville se transforme
encore et prend son visage actuel au XIXe
siècle, sous l'influence du baron Haussmann,
sous-préfet de 1832 à 1840, puis du maire
de Nérac, Armand Fallières conseiller
général et député (puis Président de la République
en 1906).
Ces
hommes contribuent à la transformation de
la cité, en favorisant notamment le
développement du chemin de fer. A la fin du
XIXe et durant toute la première moitié du
XXe siècle, l'activité industrielle
continue à se développer grâce
à plusieurs usines metallurgiques, deux brasseries,
des usines de chaussures et de sandales, une
fabrique de pâtes alimentaires...
La
ville possède un secteur sauvegardé
qui se justifie par le caractère historique,
esthétique des bâtiments qui le constituent.
Son port de plaisance est l'un des plus
réputés de la région.
Photos
Vue
de Nérac sur les bords de la rivière
Baïse
Vue
de Nérac sur les bords de la rivière
Baïse
Vue
de Nérac sur les bords de la rivière
Baïse
Le
port fluvial de plaisance de Nérac. La
rivière Baïse est navigable sur 62 km du 1er avril
au 1er novembre
Le
"château d'Henri IV à Nérac
-Le château fut édifié au XVe siècle. Devenu résidence
royale par l'accession des Albret au trône de
Navarre en 1484, le château accueille au XVIe
siècle plusieurs cours prestigieuses dont celles
de Marguerite d'Angoulême, Jeanne d'Albret, Henri
de Navarre et son épouse Marguerite de Valois.
A la Révolution française, la résidence est démantelée,
seule l'aile nord est conservée, avec son élégante
galerie aux colonnes torses et chapiteaux sculptés.
Cette aile abritait les appartements de la reine
de Navarre.
Vidéos
La
Baïse, le reflet de Nérac (Vidéo en français
6')
Le
château d'Henri IV à Nérac vu de
drone (Vidéo 4'40)
À
Nérac, une escapade gourmande sur la Baïse (Vidéo
en français 3'30)
Albret,
terre de retrouvailles (Vidéo 1'15)
Peintures/paintings
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