Landerneau
est une ville de 15 900 habitants, la quatrième
du Finistère, après Brest, Quimper
et Concarneau. Elle se situe au bord d'un amer
ancré dans les terres, au fond de la rade
de Brest.
L'Elorn,
qui la traverse, est le dernier cours d'eau où
la pêche au saumon peut encore se pratiquer
en France. Il sépare le pays de Léon
de la Cornouaille.
La
navigation est possible jusqu'à Landerneau,
mais seulement à marée haute, avec
de petites embracations.
Dès
le moyen-âge, Landernau s'est enrichie gâce
au commerce maritime du le lin dont on fabriquait
des toiles de qualité, pour les voiliers
et l'habillement, en concurrence avec Lorient.On
y importait vins, bois et cuir.
Sur
les quais, les négociants fortunés ont érigé de
belles demeures des 17e et 18e siècles ornées
de lucarnes ouvragées, de tourelles, de pans de
bois, et d’armoiries en forme de lune, devenue
le symbole de la ville.
L'arrivée
du coton sur le marché, la régression
de la marine à voile, mettent fin à
la prospérité de la ville, et les
filatures ferment alors leurs portes.
La
particularité de Landernau se situe au
niveau de son pont couvert d'habitations, l'un
des 3 qui restent habités en France.
Ce pont, nommé "Pont de Rohan",
traverse un îlot sur lequel a été construit un
hôtel particulier, avec son jardin.
L'ancien
chemin de halage permet de belles ballades à
pieds ou à vélo.
C’est
également à Landerneau que fut créée
la première épicerie de Monsieur Leclerc, en 1949
qui se transforma plus tard en première
grande surface installée en France.
Ces
pionniers ont mis en place un Fonds pour la culture,
qui permet l'organisation de grandes expositions.
Photos
Vue
de l'Elorn et de Landernau
Vue
du port de Landerneau
Le
pont habité de Rohan est situé dans le centre
ville, enjambant la rivière Elorn. Comme le
montrent les constructions qui le surmontent. Ce pont
habité, l'un des 3 seuls de France, a été
répertorié aux Monuments historiques.
A
l'origine, le franchissement de l’Elorn se faisait
grâce à un gué. Au XIIe siècle, un pont en
bois fut construit bois, puis reconstruit reconstruit
en 1510 par Jehan Il, vicomte de Rohan, qui lui donna
son nom
A
l'instar de nombreux ponts de l'époque, il
devint habité, avec magasins au-rez-de-chaussée
et habitation à l'étage. Cela fut facilité
par le fait que le pont repose sur un îlot,
ce qui explique sa largeur et ses constructions massives,
dont la Maison Gillart, un moulin, avec une prison
à l’étage, et une chapelle. Jusqu'en 1760, le pont
était à péage.
A
la suite d'un incendie, le moulin est rasé en 1897,
pour laisser place à lamaison bourgeoise de
trois étages que l'on voit actuellement. Le
pont fut pendant longtemps le seul pont permettant
de passer de Léon en Cornouaille depuis Landernau
et ses environs jusqu'au milieu du XXe siècle.
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pour toute utilisation commerciale. D'autre part,
une reproduction, ne rend jamais parfaitement la qualité
et la réalité d'un tableau. Les présentations
qui vous sont faites ici ont aussi pour but de vous
donner l'envie d'aller les voir dans les musées,
ou les galeries d'art.
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Sortie de messe à St-Houardon,
le jour des rameaux par Jules
Noël 1857
(1810-1881)
Rue St-Thomas à Landerneau,
par Johan
Jongkind 1857
(1819-1891)
Le marché de Landerneau par
Eugène
Boudin 1870 (
1824-1898)
Juin à Landerneau, sortie par
Eugène Boudin
Le marché aux pommes de Landerneau
par Léon
Lhermitte (1844-1925)
Philadelphia Museum of Art