Peintre,
auteur et personnage incontournable de la Belle
Epoque et de l’entre-deux guerres à Paris et à Londres,
Jacques-Emile Blanche (1861-1942)
fut un portraitiste de grand talent. |
Il
a principalement brillé comme portraitiste (Henri
Bergson, Antoine Bourdelle, René Boylesve, Paul
Claudel, Jean Cocteau, André Gide, Paul Valéry,
etc.) |
Ecrivain
et critique d'art, il a publié de nombreux articles,
des volumes sur la peinture, ainsi que des romans
et des nouvelles. |
Élève
de Gervex et de Humbert, encouragé à ses débuts
par Fantin-Latour et par Manet, il est en relation
avec toutes les figures marquantes du milieu artistique
parisien, musiciens comme Debussy et Stravinski,
hommes de lettres, de Proust et Barrès à Gide, Cocteau
ou Mauriac, ou même peintres, comme Degas et Renoir.
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L'essentiel
de sa peinture, de la Belle Époque aux Années folles,
est consacré à la représentation rapide et flatteuse
de ce monde brillant, dans ce qu'il a de plus artificiel
et de plus extérieur. |
«
M. Jacques-Émile Blanche peint toujours pour Pétrone,
arbitre des élégances, et pour Brummel, dont le
chic étonna la bonne société à Caen en Normandie.
Ces dandies n'ont aujourd'hui personne qui les égale.
Mais la peinture de M. Blanche est faite à leur
image » (Apollinaire, 1910) |
Le
peintre, installé à Offranville, à
quelques kilomètres de Dieppe, depuis 1902,
y mourut en 1942. |
Entre-temps,
il peignit toute une série de tableaux de
Dieppe, essentiellement des scènes de plage,
qui lui permirent de sortir de son registre de peintre
mondain. |
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