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Les victimes de l'attentat de Nice
14 juillet 2016
The victims of the attack of the "Promenade des Anglais" July/14/2016 in Nice


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Si des personnes ont été oubliées, veuillez nous en excuser, ce ne peut être que par faute d'informations. 86 victimes dont 15 avaient moins de 18 ans !
If people have been forgotten, please excuse it, it can only be for lack of information. 86 victims of which 15 were under 18 years!
Se le persone sono state dimenticate, vi prego di scusare esso, può essere solo per la mancanza di informazioni. 86 vittime, di cui 15 erano sotto i 18 anni !
Wenn die Menschen vergessen haben, entschuldigen Sie bitte, es nur aus Mangel an Informationen sein können. 86 Opfer, von denen 15 waren unter 18 Jahren !

“Tuer au nom de Dieu est une aberration, il faut croire avec liberté, sans offenser, sans imposer, ni tuer.” Pape François

Tuer des adultes innocents est un crime, tuer des enfants est une monstruosité dont le coupable est indigne d'être appelé "être humain" !

Cindy Pellegrini hommage national à Nice, le 15 octobre 2015.
"En ce 14 juillet 2016 vous vouliez simplement admirer le ciel, et non pas le rejoindre. Votre tort, notre tort : vouloir être en famille, entre amis, à la terrasse d'un café, ou d'un restaurant. Votre tort, notre tort : vouloir profiter de cette belle fête nationale qu'est le 14 juillet. Cette date si symbolique qui a consacré trois principes fondamentaux de notre République, Liberté, Egalité, Fraternité, a pris tout son sens ce soir là. Liberté, ce soir là vous vous sentiez libres, libres de vivre, libres de profiter d'une belle soirée d'été, dans cette célèbre baie qui porte désormais si bien son nom, la "baie des Anges". Egalité, ce soir là vous étiez tous égaux, chrétiens, juifs, musulmans, de toutes nationalités, face à ce camion fou qui vous a emportés dans un monde sans doute bien meilleur que le nôtre. Fraternité, ce soir là ce mot a pris tout son sens. Des pompiers, des soignants, des gendarmes, des policiers, mais aussi des hommes qui, par leur acte héroïque, leur aide, ont permis de sauver des centaines de vie. Nous, familles de victimes, nous vous en remercions. Aujourd'hui, Nice et la France entière pleurent 86 victimes. Nous pensons également aux personnes encore hospitalisées. Notre tristesse est indéfinissable. Nous voulons, par cet hommage, que chacun d'entre vous, ici présent, ou devant votre téléviseur, imaginiez cette situation : comment vivre avec ces blessures physiques ? Comment vivre avec ces blessures morales ? Comment vivre suite à la perte d'un enfant, d'une épouse, d'un mari, d'une maman, d'un papa ? Comment vivre suite à la perte d'une soeur, d'un frère, d'une mamie, d'un papi ? Comment vivre lorsque l'on a perdu plusieurs membres de sa famille ? Ces êtres si chers à notre coeur, que nous aimons plus que tout ? Votre réponse ; impossible ! Pourtant, c'est ce que nous vivons chaque jour depuis ce 14 juillet 2016. Nos proches étaient la joie de vivre. Ils ne demandaient qu'à faire vivre et perdurer ces trois principes de Liberté, d' Egalité et de Fraternité. Un suicidaire qui a agi au nom d'une religion qui n'est pas la sienne, en a décidé autrement. Aujourd'hui, nous nous devons de ne jamais les oublier. Nous ne devons jamais oublier leur personnalité, leur vie, leur bonté, leur sourire, leur gentillesse, leur joie de vivre, et leur amour pour les autres.
Aujourd'hui, dans notre chagrin, nous nous devons d'honorer et de faire perdurer leur mémoire, afin qu'ils continuent à vivre avec nous, et en nous. Une simple pensée remplie d'émotion et d'amour les fait revivre, ne serait-ce qu'un instant. Nous, familles de victimes, espérons, par le biais de cet hommage national, les faire revivre, grâce à vous tous ici. Nous pensons à eux chaque instant, mais nous espérons, au plus profond de notre coeur, que désormais, chaque 14 juillet, chacun d'entre vous admirera le ciel, en pensant que chaque étoile qui brille est une vie brisée à jamais."

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86 roses blanches des victimes de Nice
Le nom des 86 victimes a été énoncé, et pour chaque nom, une rose blanche a été plantée.

Ensuite, Julien Clerc chante sa chanson "utile", en hommage aux victimes

Liste des martyres de la promenade des Anglais, victimes de la folie meurtrière, de celui dont le nom ne mérite pas d'être cité. Dix enfants et adolescents parfois très jeunes figurent parmi les victimes. Une cinquantaine d'enfants ont également été hospitalisés à la fondation Lanval, hôpital pédiatrique de Nice. Deux d'entre eux ont succombé à leurs blessures. Cette page a été réalisée pour que ces victimes ne soient jamais oubliées, elles sont dans le coeur de tous les français, ainsi que leurs proches. Elles ne retrouveront pas le monstre qui les a massacrés, lui est en enfer !
List of victims of the madness of the one whose name does not deserve to be written, on Promenade des Anglais. Ten children and adolescents sometimes very young people among the victims. Fifty children were also hospitalized Lanval foundation hospital Pediatric Nice. Two of them died from their injuries. This page has been made eto these victims are never forgotten, they are in the hearts of all the French, and their relatives. They do not find the monster who murdered them, he is in hell!
Elenco delle vittime della follia del il cui nome non merita di essere scritto su Promenade des Anglais. Dieci bambini e gli adolescenti a volte molto i giovani tra le vittime. cinquanta bambini sono stati ricoverati in ospedale anche Lanval ospedale fondazione Nizza pediatrica. Due di loro sono morti a causa delle ferite. Questa pagina è stata fatta eto queste vittime non sono mai dimenticati, che sono nei cuori di tutti i francesi, e dei loro parenti. Non trovano il mostro che li assassinato, lui è in un inferno!
Listes des victimes
David Bonnet, 44 ans Originaire de Nérondes, dans le Cher, ce pisciculteur, père d'une jeune fille de 21 ans, s'était installé dans les Alpes-Maritimes à Roquebillière (50 km de Nice) avec sa nouvelle compagne, légèrement blessée dans l'attentat. Il était par ailleurs le fils du premier adjoint au maire de Nérondes. «C'est une famille qu'on connaît bien», a confirmé à l'AFP le maire de cette commune de 1.600 habitants, Roland Gilber. «Tout le monde est sous le choc, je n'ai pas de mot».
Yanis C., 4 ans Ce garçonnet facétieux et «très en avance» était «un fripon, une canaille, toujours souriant», a raconté son père Michaël au quotidien Nice Matin. Celui-ci a juste eu le temps de saisir sa femme par le bras pour éviter le camion. Yanis qui jouait avec d'autres gamins à quelques mètres de là n'a pas eu cette chance. Installée à Nice depuis trois ans, la famille est originaire de Grenoble, et devrait y retourner définitivement, selon le quotidien.
Laura Borla, 13 ans et demi «J'ai perdu ma fille jumelle», a confié son père, Jacques, à BFMTV. «Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à sa sœur. Quand je la verrai, j'aurais l'impression de la voir», a-t-il ajouté des larmes dans la voix.
Adib Boushifa, 51 ans Il se déplaçait en fauteuil roulant et était comptable dans une institution accueillant des travailleurs handicapés près de Grenoble. Sa femme Céline, également présente sur la Promenade des Anglais lors de l'attentat, est portée disparue. Les deux enfants du couple, Laurie, 17 ans, et Mathieu, 21 ans, ont eux survécu à l'attentat. «Ce n'est pas facile, ils sont à la recherche de leur maman. Ils ne savent pas si elle est parmi les blessés», a expliqué Georges Civet, maire de Beaucroissant (Isère), où vit la famille.
Igor Chelechko, 47 ans Belge, d'origine russe, cet ancien militaire de l'armée soviétique, père de quatre enfants, il vivait à Nice depuis quelques mois, a indiqué à l'AFP Andrey Eliseev, l'archiprêtre de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice. «C'était un homme pieux, qui était très positif.»
Narine Gasparyan, 34 ans Mère d'un enfant de deux ans, cette Arménienne avait récemment déménagé à Nice avec son époux, rapporte le ministère des Affaires étrangères arménien. Elle a été tuée jeudi soir.
Christine Fabry, 67 ans, et son compagnon Hugues Mismack, 49 ans Le coupe était venus en famille de Puget-sur-Argens. La fille de Christine, Caroline Villani, 44 ans, a été blessée, son fils cadet, 14 ans, est hospitalisé dans un état critique à Nice, l'aîné André, 17 ans, est porté disparu, de même que son oncle Bruno Villani, a indiqué à l'AFP Edith Blondel, adjointe au maire de Puget-sur-Argens.
Françoise Hattermann, 55 ans, et son fils Elouan, 12 ans. Originaires de Passy, en Haute-Savoie, ils étaient d'une famille de six enfants, dont deux autres (une fille de 14 ans et un garçon 33 ans) ont été blessés dans l'attentat de Nice, ainsi que le père de famille, qui est dans un état critique, selon la mairie. Elouan, qui jouait au hockey sur glace, était «un petit gamin mignon, sympa», a décrit Vicky Lorans, présidente du Hockey Club de Saint-Gervais. Françoise était professeure à l'institut médico-éducatif de Passy.
Emmanuel Grout, 48 ans Comme l'avait révélé Le Figaro, ce commissaire adjoint de la police aux frontières (PAF) de Nice figure parmi les victimes. Numéro 2 de son service, il était notamment en charge de la gestion policière de l'aéroport de Nice Côte d'Azur. Il n'était pas en service au moment de l'accident, selon une source policière. Selon le Point, il était venu assister au feu d'artifice avec sa compagne, elle-même commissaire de police, et la fille de cette dernière, quand il a été fauché par le camion. Quelques heures après l'attaque, Christian Estrosi avait évoqué devant les médias «la mort d'une grande personnalité de la police nationale».
Mathias Billiez, Odile Caléo et Jocelyne Caléo Mathias et Odile, enseignants, s'étaient rendus sur la Promenade des Anglais pour assister au feu d'artifice, en compagnie de leurs trois enfants, ainsi que les parents et la sœur d'Odile. Dimanche matin, l'espoir de les retrouver vivants s'est définitivement envolé. «Avons appris cette nuit le décès de notre famille. Merci pour votre soutien, courage à ceux qui cherchent encore», résume sobrement la personne à l'origine de l'appel sur les réseaux, se présentant comme la belle-fille de Mathias et Odile.
Yannis C., 4 ans Mickaël C. a décrit son fils comme un «filou qui savait mener son monde», dans une interview accordée au Parisien. Il s'agit de l'un des dix enfants et adolescents tués lors de l'attentat de Nice. C'était la première fois qu'il assistait à un feu d'artifice. Il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital.
6 membres d'une famille azuréenne
Le village de Gattières (Alpes-Maritimes) est en deuil. Christophe Lyon, ex-président du club de rugby de Longwy (Meurthe-et-Moselle), est le seul survivant de ce terrible 14-Juillet. Installé à Gattières depuis trois ans, cet ancien adjudant-chef de l'armée de terre, aujourd'hui cadre dans une entreprise de transports, a perdu son épouse, Véronique, assistante maternelle de 55 ans, son fils de 17 ans, ses parents, Gisèle et Germain Lyon. Âgés de 68 et 63 ans, ils vivaient à Bram, dans l'Aude, et étaient "venus passer une soirée en famille", avec ses beaux-parents.
Mathias Billiez Mathias était professeur de maths au collège et lycée de Don-Bosco. Sur son site Internet, la fondation indique: «Nous venons d'apprendre le décès de Mathias Biliez (professeur de mathématique au collège et de math-sciences au L.P.) , de sa compagne et de sa belle-mère (...) Tous, élèves, parents et membres de la communauté éducative sommes profondément touchés par la disparition d'un enseignant très investi et très apprécié.»
Natalia Otto, 57 ans Cette Kazakhe d'origine russe, enseignante à l'école paroissiale d'Anvers (Belgique), avait deux filles, dont l'une vivait à Nice. Philologue de formation, «Natalia était une femme très intelligente et gentille, très bonne, très croyante», selon l'archiprêtre de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, Andrey Eliseev.
Bilal Labaoui, 25 ans C'est le ministère des Affaires étrangères tunisien qui a annoncé le décès de ce jeune Tunisien sur Facebook. Il était originaire de la ville de Kasserine, dans le centre-ouest du pays. D'après Le Monde, il se trouvait en compagnie de son grand frère Walid lorsque le camion a surgi. Son frère, indemne, a veillé son corps toute la nuit.
Camille Murris, 26 ans Diplômée de Skema Business School, Camille Murris était recherchée depuis jeudi soir. Ses proches ont annoncé son décès dans la nuit de dimanche à lundi. «Camille a rejoint les anges au ciel... Merci pour vos soutiens et partages», ont-ils écrit. Un ancien camarade de classe à Skema la décrit comme «une jeune femme pétillante, toujours souriante et prête pour l'aventure». Camille Murris revenait tout juste d'un long voyage en Amérique latine.
François et Christiane Locatelli, 82 et 78 ans. Cet ancien artisan-chauffagiste et son épouse, installés dans l'est de la France, sont décédés avec leur petit-fils Michaël Pellegrini, leur fille Véronique Lyon, mais aussi les beaux-parents de Véronique, Gisèle et Germain Lyon. C'était «une famille estimée, connue, impliquée dans la vie associative «, a déclaré Gérard Didelot, maire d'Herserange, où ils vivaient.
Michaël Pellegrini, 28 ans Professeur d'économie au lycée privé des Récollets à Longwy (Meurthe-et-Moselle), le jeune homme est mort sur la Promenade des Anglais aux côtés de sa mère, Véronique Lyon, et de ses grands-parents maternels, François et Christiane Locatelli. Sur Twitter, des anciens élèves ont salué sa mémoire en publiant des photos le montrant riant aux éclats dans sa salle de classe.
Véronique Lyon, 55 ans Originaire de Meurthe-et-Moselle, cette femme décrite comme pleine de vie par son entourage est morte aux côtés de son fils Michaël Pellegrini et de ses parents (François et Christiane Locatelli). Son mari Christophe, ancien président du club de rugby de Longwy, a également perdu dans l'attentat son père et sa mère (Gisèle et Germain Lyon).
Gisèle et Germain Lyon, 68 et 63 ans Installés à Bram, dans l'Aude, ces retraités étaient venus à Nice pour passer des vacances avec leur fils Christophe, a indiqué à l'AFP la mairie de cette commune de 3000 habitants. Le soir du drame, ils se trouvaient aux côtés de leur fils Christophe et de la famille de son épouse, elle aussi décédée. «Nous pleurons ce soir ces innocents venus passer une soirée en famille et se retrouvant face à la folie meurtrière de cet homme», a déclaré la maire de Bram, Claudie Méjean, sur la page Facebook de la municipalité.
Laurence Sahraoui, 49 ans et ses deux petits-enfants Léana, 2 ans et Yanis, 8 ans, Mohamed Toukabri, 58 ans Les familles Sahraoui et Toukabri passaient la soirée ensemble le 14 juillet. C'est après un pique-nique sur le bord de mer qu'ils ont emprunté la promenade des Anglais. Laurence-Nora Sahraoui était employée de cuisine scolaire. Mère de famille, elle avait quatre enfants. Au moment où elle s'est fait faucher par le camion, elle tenait la main de ses deux petits-enfants, Léana et Yanis, également morts sur le coup. Un autre membre de la famille, Mohamed Toukabri, est également décédé. Son épouse et ses trois filles étaient aussi présentes.
Robert Marchand, 60 ans Originaire de Marcigny, en Saône-et-Loire, il était président et entraîneur du club d'athlétisme de la ville. Marié et père d'une fille, il devait assister vendredi à un meeting d'athlétisme à Monaco avec d'autres membres de son club, sortis indemnes de l'attaque. Le maire de Marcigny, Louis Poncet, décrit à l'AFP «un homme très dévoué, qui portait les valeurs du sport et qui les inculquait à tous les enfants qu'il entourait. Il a porté notre petit club d'athlétisme à un haut niveau».
Laurence Rasteu, 46 ans Cette artiste niçoise aux longs cheveux bruns, passionnée de photographie, avait créé une page Facebook, Seen in Nice, où elle postait ses plus beaux clichés. «Amoureuse de ma ville, je veux vous faire partager en images instantanées mes p'tits et grands bonheurs lors de mes déambulations», peut-on lire dans la description. «C'était une belle personne. Elle aimait la photo, la musique, c'était quelqu'un de très sensible», a décrit le père Yves-Marie Lequin, aumônier des artistes de Nice. Le Père Lequin, qui l'avait croisée à «plusieurs reprises lors de la messe annuelle des artistes», célèbrera ses funérailles le 21 juillet en l'église Saint-Pierre d'Arène, dans le centre de la ville meurtrie par l'attentat.
Myriam Bellazouz, 29 ans et Léa Mignaçabal, 68 ans. Cette avocate et sa maman, Léa, étaient portées disparues depuis jeudi soir. «Myriam plaidait chacun de ses dossiers avec talent et avec passion. Elle avait toujours le sourire et jamais je ne l'ai vue s'emporter avec un confrère, sauf à la barre, lorsque les intérêts de son client étaient en jeu», a témoigné le bâtonnier de Nice Jacques Randon, qui a confirmé son décès à l'AFP. La jeune femme a été tuée avec sa mère Léa Mignaçabal, 68 ans.
Aldjia Bouzaouit, 42 ans Jeudi soir, elle était avec ses proches à Nice, sur la Promenade des Anglais. «Elle voulait prendre une glace sur la Promenade», souffle sa soeur Celoua, 28 ans. «Face au camion, on s'est tous éparpillés.» Un de ses neveux a été grièvement blessé.
Lionel Deforge, 70 ans, et Sylviane Noailland-Rault-Roux, 79 ans Ce couple vivait dans la région niçoise. Des sources concordantes ont confirmé leur mort à l'AFP.
Jacqueline Wurtlin, 64 ans Elle était originaire de Limoges, qu'elle avait quitté il y a quinze ans pour s'installer à Nice, puis à Toulon. Retraitée, elle avait travaillé dans la restauration puis dans un magasin de développement de photographies, selon Le Populaire.
Amie V., 12 ans Fille d'un journaliste du magazine Ressources. Ce magazine, basé à Nice, a annoncé sur sa page Facebook la mort de l'adolescente
Stéphanie Cesari, 43 ans Stéphanie Cesari travaillait dans un casino de Cannes. Cette Niçoise était «très appréciée, portant la joie de vivre», selon ses collègues cités par Nice-Matin.
Alina Bogdanova, 27 ans Etudiante russe à Perpignan, elle était allée à Nice pour passer le weekend avec une amie, blessée lors de l'attentat, selon l'université de Perpignan. «Puisse-t-elle reposer en paix et rester auprès de nos coeurs et nos esprits», a déclaré sur Facebook Raymond Brunet, président de l'Institut d'administration des entreprises, où elle étudiait.
Plusieurs victimes ne résidaient pas en France. Plusieurs touristes figurent parmi les 84 victimes de l'attentat de Nice.
Linda Casanova Siccardi, 54 ans, Suissesse Inspectrice des douanes, elle se trouvait en vacances sur la Côte d'Azur avec son mari Gilles, un Français qui a survécu l'attentat, selon la mairie d'Agno (Tessin, sud), ville dont elle était originaire. Le couple n'avait pas d'enfants.
Magdalena et Marzena Chrzanowska, 21 et 20 ans, Polonaises. Les deux soeurs étaient en vacances à Nice avec leurs deux autres soeurs qui ont survécu, a indiqué à l'AFP le Père Jan Antol, curé de leur paroisse à Krzyszkowice un village de 2100 habitants dans le sud de la Pologne. «Elles étaient formidables, très appréciées. Elles aidaient leur père depuis qu'il était veuf. Leur mère est morte il y a quatre ans», a dit le Père Antol.
Rickard Kruusberg, 21 ans, Estonien Le décès de Rickard Kruusberg a été confirmé par l'école supérieure où il étudiait, à Tallinn en Estonie. Il participait à un programme d'échanges à Nice. «C'était un jeune homme talentueux qui était allé regarder les feux s'artifices avec ses camarades de l'European Innovation Academy», a déclaré le premier ministre estonien Taavi Roivas. Ses amis l'ont décrit dans la presse comme intelligent, amical et ambitieux. Deux autres camarades de l'académie ont également été blessés dans l'attaque, selon une porte-parole du ministère estonien des Affaires étrangères.
Mykhalo Bazalevskyy, 22 ans, Ukrainien Cet étudiant ukrainien de 22 ans poursuivait des études de commerce à l'université canadienne MacEwan, à Edmonton. Misha était présent à Nice dans le cadre d'un programme d'échange estival de trois semaines mené par le European Innovation Academy, en compagnie de quatre autres étudiants de MacEwan et un enseignant, selon le site de l'Université. L'ambassade d'Ukraine à Paris a confirmé son décès.
Sean Copeland, 51 ans, et Brodie Copeland, 11 ans, Américains. Ce père de famille du Texas, salarié d'une société informatique, a été tué avec son fils Brodie, âgé de 11 ans. Selon le quotidien texan American-Statesman, les Copeland passaient des vacances en famille à Nice, après avoir visité Pampelune et Barcelone, en Espagne. Le club de baseball Hill Country, à Austin, dans lequel jouait Brodie, a posté une photo du jeune garçon sur la plage de Nice, envoyée quelques heures avant l'attentat, avec ce commentaire: «Personne ne mérite ce type de destin, surtout pas une famille aussi formidable».
• Nicolas Leslie, 20 ans, étudiant américain Etudiant américain à l'Université de Berkeley, aux Etats-Unis, il était porté disparu depuis jeudi soir. Il faisait partie d'un programme de cours d'été avec 84 autres étudiants. «C'est une nouvelle tragique, dévastatrice», a réagi l'institution en confirmant son identification. Trois autres étudiants participant au programme ont été blessés.
Natalia Otto, 57 ans, Kazakhe résidant en Belgique Cette Kazakhe d'origine russe, enseignante à l'école paroissiale d'Anvers (Belgique), avait deux filles, dont l'une vivait à Nice. Philologue de formation, «Natalia était une femme très intelligente et gentille, très bonne, très croyante», selon l'archiprêtre de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, Andrey Eliseev.
Roman Ekmaliyan, 56 ans, Géorgien vivant en Belgique Géorgien d'origine arménienne, cet homme d'affaires vivait en Belgique. «C'était un homme très intelligent, dans tous les domaines, intéressé par l'histoire, la politique ... C'était utile et intéressant de discuter avec lui», se souvient l'archiprêtre de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, Andrey Eliseev.
Zahia Rahmouni, 70 ans, Algérienne. La retraitée algérienne, originaire de Constantine (est de l'Algérie), était en visite à Nice chez sa fille, selon les autorités algériennes. Sa fille et son petit-fils, présents aux côtés de la septuagénaire pour le feu d'artifice, ont échappé de peu à la mort, selon des médias algériens: quelques secondes avant le passage du camion, le petit garçon aurait en effet échappé à la vigilance de sa mère, qui aurait couru pour le rattraper, s'éloignant ainsi du lieu de l'accident.
Ferkous Zahia, 70 ans, et ses deux petits-enfants «Il y a des victimes algériennes parmi celles de l'attentat terroriste de Nice. Il y a une dame de 70 ans et deux enfants», a déclaré à la télévision publique algérienne ce porte-parole, Abdelaziz Benali Cherif. Les deux enfants, dont l'âge n'a pas été communiqué, étaient avec leur grand-mère. La septuagénaire tuée, qui n'est pas de la même famille que les enfants, rendait visite à sa fille à Nice.
• Trois victimes allemandes
Silan Aydin, 19 ans, était une lycéenne allemande de Berlin ayant aussi la nationalité turque. Elle faisait partie d'un voyage de classe dans le sud-est de la France. Sa meilleure amie, Selma, 18 ans, est également décédée, ainsi qu'une enseignante qui accompagnait le groupe, Saskia Schnabel, 29 ans. Silan faisait partie d'une famille de huit enfants. «Silan voulait absolument passer son bac et changer le monde», a déclaré son grand frère Harun, 33 ans, au journal Bild am Sonntag. «Elle voulait devenir médecin ou scientifique. Elle était studieuse, elle lisait beaucoup, surtout des livres japonais», a-t-il ajouté. Silan et sa copine Selma étaient «inséparables», selon lui. Quant à leur enseignante Saskia Schnabel, elle avait étudié la littérature allemande, l'histoire et les sciences politiques à Bayreuth et Bamberg en Bavière, avant d'enseigner l'allemand à Berlin, selon sa grand-mère interrogée par le quotidien Bild.

Mehdi H., 12 ans Le jeune garçon était le fils d'un arbitre de football niçois qui a également perdu sa belle-soeur dans l'attentat. Une jeune fille qui accompagnait la famille sur la Promenade des Anglais est décédée. La soeur jumelle de Mehdi est dans le coma, a indiqué à l'AFP Gilles Ermani, président de la Commission des arbitres de la Côte d'Azur à la Fédération française de football.
Viktoria Savtchenko, 20 ans, Russe Cette jeune touriste russe étudiait à l'Université des Finances auprès du gouvernement russe, à Moscou, a indiqué l'établissement dans un communiqué. Elle se trouvait à Nice en vacances avec une amie, étudiante dans la même université. Cette dernière a été blessée aux jambes «sans que son pronostic vital ne soit engagé», d'après le site russe Novosti-24.
Lyubov Panchenko, 59 ans, Marina Panchenko, 33 ans et Silvia, 2 ans et demi Lyubov Panchenko, 59 ans, sa fille Marina Panchenko, 33 ans, originaires de Pavlodar au Kazakhstan, et sa petite-fille Silvia, 2 ans et demi, née en France, ont péri dans l'attentat, a indiqué à l'AFP le consul Bolat Otegen. «Trois anges nous ont quittés», a confirmé une amie de Marina sur Facebook.
Laura Borla, Victoria Savchenko,Sylvya et Marina Lyubov

Mathias Billiez, Odile Caléo, Jocelyne Caléo

Souryah, David Bonnet, Alina, Richard Kruysberg

Raymonde Maman, 77 ans Née à Oran, cette Française de confession israélite a quitté l'Algérie après l'indépendance en 1962 avec son mari, pour débarquer à Nice, «où ils étaient repartis de zéro», a raconté à l'AFP sa nièce Karinne Bens Corsia. Pendant des décennies, le couple a ensuite tenu un bureau de tabac à Nice, boulevard Gambetta. «C'était une femme très aimée, très vive, très dynamique» et qui «avait la classe jusqu'aux bouts des ongles, elle ressemblait à Sophia Loren», a ajouté sa nièce. Raymonde Maman était mère de deux garçons. Le décès de son mari il y a quelques années l'avait beaucoup affectée. «Elle recommençait à peine à reprendre goût à la vie, à voyager», toujours selon sa nièce. «Elle a été fauchée sur le coup» par le camion, tandis que sa soeur aînée, Claire, 83 ans, est dans le coma et a été amputée des deux jambes.
Fatima Charrihi, 62 ans Marocaine habitant Nice, Fatima Charrihi était mère de sept enfants. Selon l'associé d'un de ses fils interrogé par l'AFP, elle était une personne «très pieuse, magnifique, attentionnée autant avec ses enfants qu'avec les autres». Selon son fils, Hamza, qui s'est confié à l'Express, elle serait la première victime de la course folle du camion conduit par Mohamed Lahouaij-Bouhlel. «C'était la première victime. Il n'y avait pas d'autre cadavre avant elle…», a témoigné celui qui vient de perdre sa mère. «Elle était avec ses neveux et nièces. Mon frère a essayé de la ranimer. Mais elle est décédée sur le coup nous ont dit les médecins», a raconté Hamza au magazine. Ahmed, le mari de cette Marocaine résidant en France, était à quelques dizaines de mètres «pour récupérer la voiture» lorsqu'il a vu le camion faucher sa femme. Fatima Charrihi était mère de sept enfants, «une maman extraordinaire», souligne son fils. «Elle portait le voile, pratiquait un islam du juste milieu, un vrai islam. Mais ce n'est pas celui des terroristes», a tenu à souligner son fils.
Thérèse Michel, Marie-Pierre Viale, Laurence Rasteu, Raymonde Maman, Fatima Charrihi

Rachel Erbs, Jacqueline Wurtin, Nicolas

Sean et Brodie Copeland, Camille Murris,  Igor Chelechko, Narine Gasparyan


Elizabeth Cristina de Assis Ribeiro et sa fille Kayla, 6 ans, Suisses Suisse d'origine brésilienne, la fillette habitait à Yverdon-les-Bains dans le canton de Vaud. «Repose en paix petite princesse», «j'ai toujours l'image de la petite avant les vacances super souriante, elle nous manquera beaucoup»: sur la page Facebook d'un groupe d'habitants de la ville, des dizaines de messages de condoléances étaient adressés à la famille. Son père et les deux autres enfants du couple qui se trouvaient également sur place ont été «hospitalisés et choqués», selon le canton suisse. Sa mère, Elizabeth Cristina de Assis Ribeiro, était recherchée depuis jeudi. Son corps a été identifié par les autorités française, a annoncé dimanche la TV Globo.
Tatiana Muhamedova, 61 ans Originaire du nord de l'Estonie, elle vivait et travaillait à Nice avec son mari, selon les médias estoniens. Ses deux petites-filles les avaient rejoints pour les vacances. «Elle marchait avec ses petits-enfants sur la Promenade niçoise», a confimé le premier ministre estonien Taavi Roivas. Son mari et une des petites-filles sont hospitalisés, l'autre est indemne, selon les médias.
Emmanuel Groult,Tatiana Muhamedova,  Elizabeth Cristina et Kayla  de Assis Ribeiro

Ludovic R., 12 ans, et sa soeur Ludivine Gomes, 25 ans Niçois, ils assistaient au feu d'artifice avec leur famille originaire de Guadeloupe, a indiqué leur cousin sur Facebook. Ludovic «souffrait de symptômes similaires à l'autisme», a-t-il expliqué, cité par Outre-Mer première. • Mino Razafitrimo, 31 ans Installée dans la région niçoise depuis 12 ans, cette mère de famille originaire de Madagascar était venue assister au feu d'artifice avec ses deux enfants, âgés de quatre et six ans. «Tous deux ont survécu», a précisé à l'AFP un proche de la victime, qui précise que la jeune femme, assistante de direction, était une personne «joyeuse» et «très impliquée au sein de la communauté malgache de Nice».
Olfa Bent Souayah Khalfallah, 31 ans Cette jeune Tunisienne, née en 1985, était installée à Lyon. Selon le ministère tunisien des Affaires étrangères, elle se trouvait avec son fils de quatre ans, Killian, au moment de l'attentat. Le décès du petit garçon a été confirmé samedi à son père Tahar, qui le recherchait activement depuis la nuit du drame. «Il était vif. C'était une petite bouille toujours en train de rigoler. Il savait ce qu'il voulait. C'était un gamin joyeux, capricieux aussi», a confié Patricia Patapate, une amie, à Nice-Matin.
Mino Razafitrimo, Hervé Chadeau, Killian Bent Souayah Khalfallah

Cinq victimes italiennes
Mario Casati, 90 ans, de Milan, et sa compagne Maria Grazia Ascoli, 79 ans. Selon le quotidien italien Blitz, Mario Casati avait un appartement secondaire à Nice où il séjournait avec sa compagne. Veufs tous les deux, ils s'étaient connus sur le tard.
Ils étaient à Nice avec un couple d'amis, également décédés dans l'attentat: Angelo D'Agostino, 71 ans, et Gianna Muset, 68 ans, de Voghera, près de Pavie. Ce couple avait également un appartement à Nice et était venu fêter le départ à la retraite d'Angelo D'Agostino, ancien cadre dans l'industrie, selon des médias italiens. Carla Gaveglio, Italienne de 48 ans, était originaire de Piasco, dans le Piémont, et se trouvait à Nice avec son mari et sa fille, 14 ans, tous deux blessés. Son décès a été confirmé par le ministère italien des Affaires étrangères. Elle n'avait rien sur elle, ni documents ni téléphone, son sac ayant été perdu dans l'attentat. Un test d'ADN a été effectué sur son père pour faciliter l'identification, selon le quotidien La Repubblica.
Gianna Muset,Angelo d'Agostino,Mario Casati,Maria Grazia Ascoli

Reposez en Paix, vous êtes tous dans nos coeurs. L'Amour plus fort que la haine !

Des hommes, par leur courage, ont évité qu'il y ait encore plus de victimes. La ville des Nice a décoré Franck, Alexandre et Gwenaël qui avaient tenté de barrer la route au terroriste. Une pétition rassemblant plusieurs dizaines de milliers de personnes a circulée pour que ces hommes soient récompensés de la Légion d'honneur, la plus haute disction de l'Etat. Or ils ne sont tojours pas décorés, ils en bénéficient pas de la reconnaissance de l'Etat, mais ils ont mieux encore, celle du peuple ! L'Etat déprécie la Légion d'honneur en l'attribuant, de façon opaque, pour services rendus. Il peut s’agir de formes de proximité avec tel ou tel : c’est là que s’engouffre le copinage ou l’achat de décorations. Ainsi tel artiste, tel sportif, tel journaliste, tel chef d'enreprise mériterait la reconnaissance de l'Etat, et pas des hommes qui ont risqué leur vie pour en sauver d'autres ? Pauvre France, tu as vraiment mal à tes institutions !

Gwanael, Franck et Alexandre médaillés de la  vilel de Nice

Gwanael, Franck, le président de la région Paca, le maire de Nice et Alexandre


Franck le héros de Nice

Cher Franck, toi qui a donné des coups au criminel qui conduisait ce camion d'enfer, au péril de ta vie , se faisant tirer dessus, passant sous le camion fou, nous ne pouvons pas te décerner la Légion d'honneur, mais que vaut elle à côté de notre amour, celui des 45 000 signataires de la pétition, celui des personnes qui ont échappé, grâce à toi, à la mort, et à tous les autres qui t'ont dans leur coeur ! Messieurs les politiciens, gardez votre hochet, il ne vaut plus rien au regard du peuple ! Grâce à ces efforts, tu l'as eue cette Légion d'honneur qui n'a jamais si bien porté son nom !


Ces hommes montrent que, si l'on n'a plus rien à attendre des institutions françaises (et européennes), dans leur état actuel, on peut envisager malgré tout l'avenir sereinement quans on voit qu'il y aura toujours des hommes (et des femmes) courageux, au sein du peuple Français, toutes origines confondues !


14 juillet 2017 : hommage aux victimes

le Président macron a pris l'avion, après les cérémonies du 14 juillet à Paris, accompagné des anciens Présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy, ainsi que de plusieurs de ses ministres .Franck, "le héros au scooter" qui avait essayé d'arrêter le camion, a été fait chevalier de la Légion d'honneur, sous une ovation de la foule. Après un défilé militaire et le passage de la patrouille de France, l'émouvante énumération des noms et âge des 86 morts - dont beaucoup d'enfants - a ému aux larmes les spectateurs. Une autre minute de silence fut organisée dans la soirée, à 22h34, heure exacte de l'attaque il y a un an. Le chef de l'Etat rencontrera ensuite les familles des victimes, à huis clos. Le maire de Nice, Christian Estrosi et ensuite le président de la République, ont pris la parole.
Christian Estrosi : "C'était il y a un an. La France était frappé en plein coeur par la barbarie ici à Nice. Nice, notre ville. Nice, où il fait bon vivre. Nice, ville du bonheur. Et soudain, le malheur s'est abattu sur nous. Tous unis sous une même bannière, celle de la République pour fêter notre 14-Juillet. Et comme lieu symbolique la Promenade des Anglais. En ce jour de fête nationale, sur ce rivage créé pour le bonheur, Nice a partagé avec la Nation une page tragique" "86 victimes. Des hommes, des femmes, des enfants ont été assassiné par un homme qui au nom d'une idéologie nie toute l'humanité. C'est ainsi que la Promenade des Anglais s'est tût dans un silence que personne ne pourra jamais oublié",
"Chaque Français se souvient d'où il était le 14 juillet 2016. Chacun a ressenti dans sa chair l'immense violence qui ce jour-là s'est abattue sur vous quelques instants après 22h30. Plus de 30.000 personnes dans les rues, et en un instant à peine plus de 86 morts. Le 15 juillet, la France s'est réveillée sidérée et meurtrie" "Nous avons gravé dans notre mémoire le visage de ces êtres que vous aimiez plus que tout au monde. Ce furent des jours d'horreur et de deuil. Mais vous qui avez été attaqué, comme vous avez été héroïques. Policiers, pompiers, services de secours, personnel de santé, bénévoles, services de la ville, de l'Etat, vous toutes et tous comme vous vous êtes battus. Vous qui portiez le fardeau de l'effroi et des larmes, comme vous avez été forts. Vous, qu'on avait voulu frappé au coeur, comme vous avez été dignes", : "Nous avons vu la générosité des Niçois. C'est vous, peuple de Nice, qui avez rendu à la France entière cette force profonde par votre refus de vous laisser dompter par la peur et la violence. De cela, je veux aujourd'hui vous remercier. Je ne tairai pas ici ce soir les reproches qui se sont faits jour après l'attaque. J'ose vous le dire, je comprends cette colère. Lorsque l'impensable se produit, on en cherche les causes, et l'Etat doit regarder ses responsabilités en face. Mais je veux vous dire aussi, je connais les dirigeants politiques qui ont pris en charge la situation. Je connais leur intégrité. Ils ont inlassablement combattu le terrorisme. Et j'ai vu le 14 juillet 2016 leur sidération et leur consternation. Il faut affronter la rage qui se libère et s'exprime. Cette rage, beaucoup d'entre vous la porte encore au creux de votre estomac. Mais tout sera fait pour que la République regagne votre confiance. Pour que cette épreuve inconcevable, au lieu de nous diviser, nous rassemble". "Le 14 juillet niçois était un des plus beaux de France. Il ne sera plus jamais le même. Et il ne sera plus jamais le même un peu partout en France. Gardons-le en nous comme une trace ineffaçable qui donne force à nos combats. Qui nous rappelle que nous sommes debout pour eux. Ils seront cette lumière qui refuse la victoire des ténèbres". Et de conclure : "Ce soir, à Nice, cette formule consacrée je vous la dit avec une gravité particulière et comme une dette : 'Vive la République et vive la France'".

Emmanuel Macron : "Le 14 juillet niçois ne sera plus jamais le même et il ne sera plus jamais tout à fait le même en France", "s'y mêlera toujours cette amertume du souvenir des victimes, de toute cette douleur si soudaine, si vive". "Au-delà de ce moment de deuil et d'émotion que nous partageons ce soir, (...) ce que nous vous devons, c'est de poursuivre inlassablement cette lutte contre le terrorisme. Ce que veulent nos assaillants, c'est simplement nous voir pleurer, et vous avez répondu par votre dignité". Le président a affirmé comprendre la colère des familles de victimes. "Tout sera fait pour que la République, l'Etat, la puissance publique regagnent votre confiance"

Calogero chante "Feu d'artifice" en hommage aux victimes (chanson choisie par les familles de victimes).


Une minute de silence par l'orchestre philarmonique de Nice à l'heure à laquelle eut lieu l'odieux attentat,

12000 tuiles en métal, marquées d'un coeur constitué du nom des 86 victimes pour marquer liberté, égalité, fraternité

86 ballons sont lâchés après le concert de Calogero

22h34 : 86 faisceaux lumineux lancent leur message vers le ciel à l'heure où eut lieu l'odieux crime

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