Les
victimes de l'attentat de Nice
14 juillet 2016
The
victims of the attack of the "Promenade des Anglais" July/14/2016
in Nice
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Si
des personnes ont été oubliées, veuillez
nous en excuser, ce ne peut être que par faute d'informations.
86 victimes dont 15 avaient moins de 18 ans !
If people have been forgotten, please
excuse it, it can only be for lack of information.
86 victims of which 15 were under
18 years!
Se le persone sono state dimenticate,
vi prego di scusare esso, può essere solo per la mancanza
di informazioni. 86 vittime, di cui 15 erano sotto i 18
anni !
Wenn die Menschen vergessen haben,
entschuldigen Sie bitte, es nur aus Mangel an Informationen
sein können. 86 Opfer, von denen 15 waren unter 18 Jahren
!
“Tuer
au nom de Dieu est une aberration, il faut croire avec liberté,
sans offenser, sans imposer, ni tuer.”
Pape François
Tuer
des adultes innocents est un crime, tuer des enfants est une monstruosité
dont le coupable est indigne d'être appelé "être
humain" !
Cindy
Pellegrini
hommage national à Nice, le 15 octobre 2015.
"En ce 14 juillet 2016 vous vouliez simplement admirer le
ciel, et non pas le rejoindre. Votre tort, notre tort : vouloir
être en famille, entre amis, à la terrasse d'un café,
ou d'un restaurant. Votre tort, notre tort : vouloir profiter
de cette belle fête nationale qu'est le 14 juillet. Cette
date si symbolique qui a consacré trois principes fondamentaux
de notre République, Liberté, Egalité, Fraternité,
a pris tout son sens ce soir là. Liberté, ce soir
là vous vous sentiez libres, libres de vivre, libres de
profiter d'une belle soirée d'été, dans cette
célèbre baie qui porte désormais si bien
son nom, la "baie des Anges". Egalité, ce soir
là vous étiez tous égaux, chrétiens,
juifs, musulmans, de toutes nationalités, face à
ce camion fou qui vous a emportés dans un monde sans doute
bien meilleur que le nôtre. Fraternité, ce soir là
ce mot a pris tout son sens. Des pompiers, des soignants, des
gendarmes, des policiers, mais aussi des hommes qui, par leur
acte héroïque, leur aide, ont permis de sauver des
centaines de vie. Nous, familles de victimes, nous vous en remercions.
Aujourd'hui, Nice et la France entière pleurent 86 victimes.
Nous pensons également aux personnes encore hospitalisées.
Notre tristesse est indéfinissable. Nous voulons, par cet
hommage, que chacun d'entre vous, ici présent, ou devant
votre téléviseur, imaginiez cette situation : comment
vivre avec ces blessures physiques ? Comment vivre avec ces blessures
morales ? Comment vivre suite à la perte d'un enfant, d'une
épouse, d'un mari, d'une maman, d'un papa ? Comment vivre
suite à la perte d'une soeur, d'un frère, d'une
mamie, d'un papi ? Comment vivre lorsque l'on a perdu plusieurs
membres de sa famille ? Ces êtres si chers à notre
coeur, que nous aimons plus que tout ? Votre réponse ;
impossible ! Pourtant, c'est ce que nous vivons chaque jour depuis
ce 14 juillet 2016. Nos proches étaient la joie de vivre.
Ils ne demandaient qu'à faire vivre et perdurer ces trois
principes de Liberté, d' Egalité et de Fraternité.
Un suicidaire qui a agi au nom d'une religion qui n'est pas la
sienne, en a décidé autrement. Aujourd'hui, nous
nous devons de ne jamais les oublier. Nous ne devons jamais oublier
leur personnalité, leur vie, leur bonté, leur sourire,
leur gentillesse, leur joie de vivre, et leur amour pour les autres.
Aujourd'hui, dans notre chagrin, nous nous devons d'honorer et
de faire perdurer leur mémoire, afin qu'ils continuent
à vivre avec nous, et en nous. Une simple pensée
remplie d'émotion et d'amour les fait revivre, ne serait-ce
qu'un instant. Nous, familles de victimes, espérons, par
le biais de cet hommage national, les faire revivre, grâce
à vous tous ici. Nous pensons à eux chaque instant,
mais nous espérons, au plus profond de notre coeur, que
désormais, chaque 14 juillet, chacun d'entre vous admirera
le ciel, en pensant que chaque étoile qui brille est une
vie brisée à jamais."
Soutenez
l'association "Promenade
des Anges"
Support the "walk of angels" association
Le
nom des 86 victimes a été énoncé,
et pour chaque nom, une rose blanche a été plantée.
Ensuite,
Julien Clerc chante sa chanson "utile", en hommage aux
victimes
Liste
des martyres de la promenade des Anglais, victimes de la folie
meurtrière, de celui dont le nom ne mérite pas d'être
cité. Dix enfants et adolescents parfois très jeunes figurent
parmi les victimes. Une cinquantaine d'enfants ont également été
hospitalisés à la fondation Lanval, hôpital pédiatrique de Nice.
Deux d'entre eux ont succombé à leurs blessures. Cette page a
été réalisée pour que ces victimes ne soient jamais oubliées,
elles sont dans le coeur de tous les français, ainsi que leurs
proches. Elles ne retrouveront pas le monstre qui les a massacrés,
lui est en enfer !
List
of victims of the madness of the one whose name does not deserve
to be written, on Promenade des Anglais. Ten children and adolescents
sometimes very young people among the victims. Fifty children
were also hospitalized Lanval foundation hospital Pediatric Nice.
Two of them died from their injuries. This page has been made
eto these victims are never forgotten, they are in the hearts
of all the French, and their relatives. They do not find the monster
who murdered them, he is in hell!
Elenco delle vittime della follia del il
cui nome non merita di essere scritto su Promenade des Anglais.
Dieci bambini e gli adolescenti a volte molto i giovani tra le
vittime. cinquanta bambini sono stati ricoverati in ospedale anche
Lanval ospedale fondazione Nizza pediatrica. Due di loro sono
morti a causa delle ferite. Questa pagina è stata fatta eto queste
vittime non sono mai dimenticati, che sono nei cuori di tutti
i francesi, e dei loro parenti. Non trovano il mostro che li assassinato,
lui è in un inferno!
Listes
des victimes
•
David Bonnet, 44 ans Originaire
de Nérondes, dans le Cher, ce pisciculteur, père d'une jeune
fille de 21 ans, s'était installé dans les Alpes-Maritimes
à Roquebillière (50 km de Nice) avec sa nouvelle compagne,
légèrement blessée dans l'attentat. Il était par ailleurs
le fils du premier adjoint au maire de Nérondes. «C'est
une famille qu'on connaît bien», a confirmé à l'AFP le maire
de cette commune de 1.600 habitants, Roland Gilber. «Tout
le monde est sous le choc, je n'ai pas de mot».
•
Yanis C., 4 ans Ce garçonnet
facétieux et «très en avance» était «un fripon, une canaille,
toujours souriant», a raconté son père Michaël au quotidien
Nice Matin. Celui-ci a juste eu le temps de saisir sa femme
par le bras pour éviter le camion. Yanis qui jouait avec
d'autres gamins à quelques mètres de là n'a pas eu cette
chance. Installée à Nice depuis trois ans, la famille est
originaire de Grenoble, et devrait y retourner définitivement,
selon le quotidien.
•
Laura Borla, 13 ans et demi
«J'ai perdu ma fille jumelle», a confié son père, Jacques,
à BFMTV. «Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à sa sœur.
Quand je la verrai, j'aurais l'impression de la voir», a-t-il
ajouté des larmes dans la voix.
•
Adib Boushifa, 51 ans Il se
déplaçait en fauteuil roulant et était comptable dans une
institution accueillant des travailleurs handicapés près
de Grenoble. Sa femme Céline, également présente sur la
Promenade des Anglais lors de l'attentat, est portée disparue.
Les deux enfants du couple, Laurie, 17 ans, et Mathieu,
21 ans, ont eux survécu à l'attentat. «Ce n'est pas facile,
ils sont à la recherche de leur maman. Ils ne savent pas
si elle est parmi les blessés», a expliqué Georges Civet,
maire de Beaucroissant (Isère), où vit la famille.
•
Igor Chelechko, 47 ans Belge,
d'origine russe, cet ancien militaire de l'armée soviétique,
père de quatre enfants, il vivait à Nice depuis quelques
mois, a indiqué à l'AFP Andrey Eliseev, l'archiprêtre de
la cathédrale Saint-Nicolas de Nice. «C'était un homme pieux,
qui était très positif.»
•
Narine Gasparyan, 34 ans Mère
d'un enfant de deux ans, cette Arménienne avait récemment
déménagé à Nice avec son époux, rapporte le ministère des
Affaires étrangères arménien. Elle a été tuée jeudi soir.
•
Christine Fabry, 67 ans, et
son compagnon Hugues Mismack, 49 ans Le coupe était venus
en famille de Puget-sur-Argens. La fille de Christine, Caroline
Villani, 44 ans, a été blessée, son fils cadet, 14 ans,
est hospitalisé dans un état critique à Nice, l'aîné André,
17 ans, est porté disparu, de même que son oncle Bruno Villani,
a indiqué à l'AFP Edith Blondel, adjointe au maire de Puget-sur-Argens.
•
Françoise Hattermann, 55 ans,
et son fils Elouan, 12 ans.
Originaires de Passy, en Haute-Savoie, ils étaient d'une
famille de six enfants, dont deux autres (une fille de 14
ans et un garçon 33 ans) ont été blessés dans l'attentat
de Nice, ainsi que le père de famille, qui est dans un état
critique, selon la mairie. Elouan, qui jouait au hockey
sur glace, était «un petit gamin mignon, sympa», a décrit
Vicky Lorans, présidente du Hockey Club de Saint-Gervais.
Françoise était professeure à l'institut médico-éducatif
de Passy.
•
Emmanuel Grout, 48 ans Comme
l'avait révélé Le Figaro, ce commissaire adjoint de la police
aux frontières (PAF) de Nice figure parmi les victimes.
Numéro 2 de son service, il était notamment en charge de
la gestion policière de l'aéroport de Nice Côte d'Azur.
Il n'était pas en service au moment de l'accident, selon
une source policière. Selon le Point, il était venu assister
au feu d'artifice avec sa compagne, elle-même commissaire
de police, et la fille de cette dernière, quand il a été
fauché par le camion. Quelques heures après l'attaque, Christian
Estrosi avait évoqué devant les médias «la mort d'une grande
personnalité de la police nationale».
•
Mathias Billiez, Odile
Caléo et Jocelyne Caléo Mathias
et Odile, enseignants, s'étaient rendus sur la Promenade
des Anglais pour assister au feu d'artifice, en compagnie
de leurs trois enfants, ainsi que les parents et la sœur
d'Odile. Dimanche matin, l'espoir de les retrouver vivants
s'est définitivement envolé. «Avons appris cette nuit le
décès de notre famille. Merci pour votre soutien, courage
à ceux qui cherchent encore», résume sobrement la personne
à l'origine de l'appel sur les réseaux, se présentant comme
la belle-fille de Mathias et Odile.
•
Yannis C., 4 ans Mickaël C.
a décrit son fils comme un «filou qui savait mener son monde»,
dans une interview accordée au Parisien. Il s'agit de l'un
des dix enfants et adolescents tués lors de l'attentat de
Nice. C'était la première fois qu'il assistait à un feu
d'artifice. Il est décédé des suites de ses blessures à
l'hôpital.
•
6 membres d'une famille azuréenne
Le village de Gattières (Alpes-Maritimes) est en deuil.
Christophe Lyon, ex-président du club de rugby de Longwy
(Meurthe-et-Moselle), est le seul survivant de ce terrible
14-Juillet. Installé à Gattières depuis trois ans, cet ancien
adjudant-chef de l'armée de terre, aujourd'hui cadre dans
une entreprise de transports, a perdu son épouse, Véronique,
assistante maternelle de 55 ans, son
fils de 17 ans, ses parents, Gisèle
et Germain Lyon. Âgés de 68 et 63 ans, ils vivaient
à Bram, dans l'Aude, et étaient "venus passer une soirée
en famille", avec ses
beaux-parents.
•
Mathias Billiez Mathias était
professeur de maths au collège et lycée de Don-Bosco. Sur
son site Internet, la fondation indique: «Nous venons d'apprendre
le décès de Mathias Biliez (professeur de mathématique au
collège et de math-sciences au L.P.) , de sa
compagne et de sa belle-mère (...) Tous, élèves,
parents et membres de la communauté éducative sommes profondément
touchés par la disparition d'un enseignant très investi
et très apprécié.»
•
Natalia Otto, 57 ans Cette
Kazakhe d'origine russe, enseignante à l'école paroissiale
d'Anvers (Belgique), avait deux filles, dont l'une vivait
à Nice. Philologue de formation, «Natalia était une femme
très intelligente et gentille, très bonne, très croyante»,
selon l'archiprêtre de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice,
Andrey Eliseev.
•
Bilal Labaoui, 25 ans C'est
le ministère des Affaires étrangères tunisien qui a annoncé
le décès de ce jeune Tunisien sur Facebook. Il était originaire
de la ville de Kasserine, dans le centre-ouest du pays.
D'après Le Monde, il se trouvait en compagnie de son grand
frère Walid lorsque le camion a surgi. Son frère, indemne,
a veillé son corps toute la nuit.
•
Camille Murris, 26 ans Diplômée
de Skema Business School, Camille Murris était recherchée
depuis jeudi soir. Ses proches ont annoncé son décès dans
la nuit de dimanche à lundi. «Camille a rejoint les anges
au ciel... Merci pour vos soutiens et partages», ont-ils
écrit. Un ancien camarade de classe à Skema la décrit comme
«une jeune femme pétillante, toujours souriante et prête
pour l'aventure». Camille Murris revenait tout juste d'un
long voyage en Amérique latine.
•
François et Christiane Locatelli, 82 et 78 ans. Cet
ancien artisan-chauffagiste et son épouse, installés dans
l'est de la France, sont décédés avec leur petit-fils Michaël
Pellegrini, leur fille Véronique Lyon, mais aussi les beaux-parents
de Véronique, Gisèle et Germain Lyon. C'était «une
famille estimée, connue, impliquée dans la vie associative
«, a déclaré Gérard Didelot, maire d'Herserange, où ils
vivaient.
•
Michaël Pellegrini, 28 ans
Professeur d'économie au lycée privé des Récollets à Longwy
(Meurthe-et-Moselle), le jeune homme est mort sur la Promenade
des Anglais aux côtés de sa mère, Véronique Lyon, et de
ses grands-parents maternels, François et Christiane Locatelli.
Sur Twitter, des anciens élèves ont salué sa mémoire en
publiant des photos le montrant riant aux éclats dans sa
salle de classe.
•
Véronique Lyon, 55 ans Originaire
de Meurthe-et-Moselle, cette femme décrite comme pleine
de vie par son entourage est morte aux côtés de son fils
Michaël Pellegrini et de ses parents (François et Christiane
Locatelli). Son mari Christophe, ancien président du club
de rugby de Longwy, a également perdu dans l'attentat son
père et sa mère (Gisèle et Germain Lyon).
•
Gisèle et Germain Lyon, 68
et 63 ans Installés à Bram, dans l'Aude, ces retraités étaient
venus à Nice pour passer des vacances avec leur fils Christophe,
a indiqué à l'AFP la mairie de cette commune de 3000 habitants.
Le soir du drame, ils se trouvaient aux côtés de leur fils
Christophe et de la famille de son épouse, elle aussi décédée.
«Nous pleurons ce soir ces innocents venus passer une soirée
en famille et se retrouvant face à la folie meurtrière de
cet homme», a déclaré la maire de Bram, Claudie Méjean,
sur la page Facebook de la municipalité.
•
Laurence Sahraoui, 49 ans et
ses deux petits-enfants Léana, 2 ans
et Yanis, 8 ans, Mohamed Toukabri, 58 ans Les familles
Sahraoui et Toukabri passaient la soirée ensemble le 14
juillet. C'est après un pique-nique sur le bord de mer qu'ils
ont emprunté la promenade des Anglais. Laurence-Nora Sahraoui
était employée de cuisine scolaire. Mère de famille, elle
avait quatre enfants. Au moment où elle s'est fait faucher
par le camion, elle tenait la main de ses deux petits-enfants,
Léana et Yanis, également morts sur le coup. Un autre membre
de la famille, Mohamed Toukabri, est également décédé. Son
épouse et ses trois filles étaient aussi présentes.
•
Robert Marchand, 60 ans Originaire
de Marcigny, en Saône-et-Loire, il était président et entraîneur
du club d'athlétisme de la ville. Marié et père d'une fille,
il devait assister vendredi à un meeting d'athlétisme à
Monaco avec d'autres membres de son club, sortis indemnes
de l'attaque. Le maire de Marcigny, Louis Poncet, décrit
à l'AFP «un homme très dévoué, qui portait les valeurs du
sport et qui les inculquait à tous les enfants qu'il entourait.
Il a porté notre petit club d'athlétisme à un haut niveau».
•
Laurence Rasteu, 46 ans Cette
artiste niçoise aux longs cheveux bruns, passionnée de photographie,
avait créé une page Facebook, Seen in Nice, où elle postait
ses plus beaux clichés. «Amoureuse de ma ville, je veux
vous faire partager en images instantanées mes p'tits et
grands bonheurs lors de mes déambulations», peut-on lire
dans la description. «C'était une belle personne. Elle aimait
la photo, la musique, c'était quelqu'un de très sensible»,
a décrit le père Yves-Marie Lequin, aumônier des artistes
de Nice. Le Père Lequin, qui l'avait croisée à «plusieurs
reprises lors de la messe annuelle des artistes», célèbrera
ses funérailles le 21 juillet en l'église Saint-Pierre d'Arène,
dans le centre de la ville meurtrie par l'attentat.
•
Myriam Bellazouz, 29 ans et
Léa Mignaçabal, 68 ans. Cette
avocate et sa maman, Léa, étaient portées disparues depuis
jeudi soir. «Myriam plaidait chacun de ses dossiers avec
talent et avec passion. Elle avait toujours le sourire et
jamais je ne l'ai vue s'emporter avec un confrère, sauf
à la barre, lorsque les intérêts de son client étaient en
jeu», a témoigné le bâtonnier de Nice Jacques Randon, qui
a confirmé son décès à l'AFP. La jeune femme a été tuée
avec sa mère Léa Mignaçabal, 68 ans.
•
Aldjia Bouzaouit, 42 ans Jeudi
soir, elle était avec ses proches à Nice, sur la Promenade
des Anglais. «Elle voulait prendre une glace sur la Promenade»,
souffle sa soeur Celoua, 28 ans. «Face au camion, on s'est
tous éparpillés.» Un de ses neveux
a été grièvement blessé.
•
Lionel Deforge, 70 ans, et
Sylviane Noailland-Rault-Roux, 79 ans Ce couple vivait dans
la région niçoise. Des sources concordantes ont confirmé
leur mort à l'AFP.
•
Jacqueline Wurtlin, 64 ans
Elle était originaire de Limoges, qu'elle avait quitté il
y a quinze ans pour s'installer à Nice, puis à Toulon. Retraitée,
elle avait travaillé dans la restauration puis dans un magasin
de développement de photographies, selon Le Populaire.
•
Amie V., 12 ans Fille d'un
journaliste du magazine Ressources. Ce magazine, basé à
Nice, a annoncé sur sa page Facebook la mort de l'adolescente
•
Stéphanie
Cesari,
43 ans Stéphanie Cesari travaillait dans un casino de Cannes.
Cette Niçoise était «très appréciée, portant la joie de
vivre», selon ses collègues cités par Nice-Matin.
•
Alina Bogdanova,
27 ans Etudiante russe à Perpignan, elle était allée à Nice
pour passer le weekend avec une amie, blessée lors de l'attentat,
selon l'université de Perpignan. «Puisse-t-elle reposer
en paix et rester auprès de nos coeurs et nos esprits»,
a déclaré sur Facebook Raymond Brunet, président de l'Institut
d'administration des entreprises, où elle étudiait.
Plusieurs
victimes ne résidaient pas en France. Plusieurs touristes
figurent parmi les 84 victimes de l'attentat de Nice.
•
Linda Casanova Siccardi, 54
ans, Suissesse Inspectrice des douanes, elle se trouvait
en vacances sur la Côte d'Azur avec son mari Gilles, un
Français qui a survécu l'attentat, selon la mairie d'Agno
(Tessin, sud), ville dont elle était originaire. Le couple
n'avait pas d'enfants.
•
Magdalena et Marzena Chrzanowska,
21 et 20 ans, Polonaises. Les deux soeurs étaient en vacances
à Nice avec leurs deux autres soeurs qui ont survécu, a
indiqué à l'AFP le Père Jan Antol, curé de leur paroisse
à Krzyszkowice un village de 2100 habitants dans le sud
de la Pologne. «Elles étaient formidables, très appréciées.
Elles aidaient leur père depuis qu'il était veuf. Leur mère
est morte il y a quatre ans», a dit le Père Antol.
•
Rickard Kruusberg, 21 ans,
Estonien Le décès de Rickard Kruusberg a été confirmé par
l'école supérieure où il étudiait, à Tallinn en Estonie.
Il participait à un programme d'échanges à Nice. «C'était
un jeune homme talentueux qui était allé regarder les feux
s'artifices avec ses camarades de l'European Innovation
Academy», a déclaré le premier ministre estonien Taavi Roivas.
Ses amis l'ont décrit dans la presse comme intelligent,
amical et ambitieux. Deux autres camarades de l'académie
ont également été blessés dans l'attaque, selon une porte-parole
du ministère estonien des Affaires étrangères.
•
Mykhalo Bazalevskyy, 22 ans,
Ukrainien Cet étudiant ukrainien de 22 ans poursuivait des
études de commerce à l'université canadienne MacEwan, à
Edmonton. Misha était présent à Nice dans le cadre d'un
programme d'échange estival de trois semaines mené par le
European Innovation Academy, en compagnie de quatre autres
étudiants de MacEwan et un enseignant, selon le site de
l'Université. L'ambassade d'Ukraine à Paris a confirmé son
décès.
•
Sean Copeland, 51 ans, et Brodie
Copeland, 11 ans, Américains. Ce père de famille
du Texas, salarié d'une société informatique, a été tué
avec son fils Brodie, âgé de 11 ans. Selon le quotidien
texan American-Statesman, les Copeland passaient des vacances
en famille à Nice, après avoir visité Pampelune et Barcelone,
en Espagne. Le club de baseball Hill Country, à Austin,
dans lequel jouait Brodie, a posté une photo du jeune garçon
sur la plage de Nice, envoyée quelques heures avant l'attentat,
avec ce commentaire: «Personne ne mérite ce type de destin,
surtout pas une famille aussi formidable».
•
Nicolas Leslie,
20 ans, étudiant américain Etudiant américain à l'Université
de Berkeley, aux Etats-Unis, il était porté disparu depuis
jeudi soir. Il faisait partie d'un programme de cours d'été
avec 84 autres étudiants. «C'est une nouvelle tragique,
dévastatrice», a réagi l'institution en confirmant son identification.
Trois autres étudiants participant au programme ont été
blessés.
•
Natalia Otto, 57 ans, Kazakhe
résidant en Belgique Cette Kazakhe d'origine russe, enseignante
à l'école paroissiale d'Anvers (Belgique), avait deux filles,
dont l'une vivait à Nice. Philologue de formation, «Natalia
était une femme très intelligente et gentille, très bonne,
très croyante», selon l'archiprêtre de la cathédrale Saint-Nicolas
de Nice, Andrey Eliseev.
•
Roman Ekmaliyan, 56 ans, Géorgien
vivant en Belgique Géorgien d'origine arménienne, cet homme
d'affaires vivait en Belgique. «C'était un homme très intelligent,
dans tous les domaines, intéressé par l'histoire, la politique
... C'était utile et intéressant de discuter avec lui», se souvient
l'archiprêtre de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, Andrey
Eliseev.
•
Zahia Rahmouni, 70 ans, Algérienne.
La retraitée algérienne, originaire de Constantine (est de l'Algérie),
était en visite à Nice chez sa fille, selon les autorités algériennes.
Sa fille et son petit-fils, présents aux côtés de la septuagénaire
pour le feu d'artifice, ont échappé de peu à la mort, selon
des médias algériens: quelques secondes avant le passage du
camion, le petit garçon aurait en effet échappé à la vigilance
de sa mère, qui aurait couru pour le rattraper, s'éloignant
ainsi du lieu de l'accident.
•
Ferkous Zahia, 70 ans, et ses deux
petits-enfants «Il y a des victimes algériennes parmi celles de
l'attentat terroriste de Nice. Il y a une
dame de 70 ans et deux enfants», a déclaré à la télévision
publique algérienne ce porte-parole, Abdelaziz Benali Cherif.
Les deux enfants, dont l'âge n'a pas été communiqué, étaient avec
leur grand-mère. La septuagénaire tuée, qui n'est pas de la même
famille que les enfants, rendait visite à sa fille à Nice.
•
Trois victimes allemandes
• Silan Aydin, 19 ans, était une
lycéenne allemande de Berlin ayant aussi la nationalité turque.
Elle faisait partie d'un voyage de classe dans le sud-est de la
France. Sa meilleure amie, Selma,
18 ans, est également décédée, ainsi qu'une enseignante qui accompagnait
le groupe, Saskia Schnabel, 29 ans.
Silan faisait partie d'une famille de huit enfants. «Silan voulait
absolument passer son bac et changer le monde», a déclaré son
grand frère Harun, 33 ans, au journal Bild am Sonntag. «Elle voulait
devenir médecin ou scientifique. Elle était studieuse, elle lisait
beaucoup, surtout des livres japonais», a-t-il ajouté. Silan et
sa copine Selma étaient «inséparables», selon lui. Quant à leur
enseignante Saskia Schnabel, elle avait étudié la littérature
allemande, l'histoire et les sciences politiques à Bayreuth et
Bamberg en Bavière, avant d'enseigner l'allemand à Berlin, selon
sa grand-mère interrogée par le quotidien Bild.
•
Mehdi H., 12 ans Le jeune garçon
était le fils d'un arbitre de football niçois qui a également
perdu sa belle-soeur dans l'attentat. Une jeune fille qui accompagnait
la famille sur la Promenade des Anglais est décédée. La soeur
jumelle de Mehdi est dans le coma, a indiqué à l'AFP Gilles
Ermani, président de la Commission des arbitres de la Côte d'Azur
à la Fédération française de football.
•
Viktoria Savtchenko, 20 ans, Russe
Cette jeune touriste russe étudiait à l'Université des Finances
auprès du gouvernement russe, à Moscou, a indiqué l'établissement
dans un communiqué. Elle se trouvait à Nice en vacances avec une
amie, étudiante dans la même université. Cette dernière a été
blessée aux jambes «sans que son pronostic vital ne soit engagé»,
d'après le site russe Novosti-24.
•
Lyubov Panchenko, 59 ans, Marina
Panchenko, 33 ans et Silvia,
2 ans et demi Lyubov Panchenko, 59 ans, sa fille Marina Panchenko,
33 ans, originaires de Pavlodar au Kazakhstan, et sa petite-fille
Silvia, 2 ans et demi, née en France, ont péri dans l'attentat,
a indiqué à l'AFP le consul Bolat Otegen. «Trois anges nous ont
quittés», a confirmé une amie de Marina sur Facebook.
•
Raymonde Maman, 77 ans Née à Oran,
cette Française de confession israélite a quitté l'Algérie après
l'indépendance en 1962 avec son mari, pour débarquer à Nice, «où
ils étaient repartis de zéro», a raconté à l'AFP sa nièce Karinne
Bens Corsia. Pendant des décennies, le couple a ensuite tenu un
bureau de tabac à Nice, boulevard Gambetta. «C'était une femme
très aimée, très vive, très dynamique» et qui «avait la classe
jusqu'aux bouts des ongles, elle ressemblait à Sophia Loren»,
a ajouté sa nièce. Raymonde Maman était mère de deux garçons.
Le décès de son mari il y a quelques années l'avait beaucoup affectée.
«Elle recommençait à peine à reprendre goût à la vie, à voyager»,
toujours selon sa nièce. «Elle a été fauchée sur le coup» par
le camion, tandis que sa soeur aînée, Claire, 83 ans, est dans
le coma et a été amputée des deux jambes.
•
Fatima Charrihi, 62 ans Marocaine
habitant Nice, Fatima Charrihi était mère de sept enfants. Selon
l'associé d'un de ses fils interrogé par l'AFP, elle était une
personne «très pieuse, magnifique, attentionnée autant avec ses
enfants qu'avec les autres». Selon son fils, Hamza, qui s'est
confié à l'Express, elle serait la première victime de la course
folle du camion conduit par Mohamed Lahouaij-Bouhlel. «C'était
la première victime. Il n'y avait pas d'autre cadavre avant elle…»,
a témoigné celui qui vient de perdre sa mère. «Elle était avec
ses neveux et nièces. Mon frère a essayé de la ranimer. Mais elle
est décédée sur le coup nous ont dit les médecins», a raconté
Hamza au magazine. Ahmed, le mari de cette Marocaine résidant
en France, était à quelques dizaines de mètres «pour récupérer
la voiture» lorsqu'il a vu le camion faucher sa femme. Fatima
Charrihi était mère de sept enfants, «une maman extraordinaire»,
souligne son fils. «Elle portait le voile, pratiquait un islam
du juste milieu, un vrai islam. Mais ce n'est pas celui des terroristes»,
a tenu à souligner son fils.
•
Elizabeth Cristina de Assis Ribeiro
et sa fille Kayla, 6 ans, Suisses
Suisse d'origine brésilienne, la fillette habitait à Yverdon-les-Bains
dans le canton de Vaud. «Repose en paix petite princesse», «j'ai
toujours l'image de la petite avant les vacances super souriante,
elle nous manquera beaucoup»: sur la page Facebook d'un groupe
d'habitants de la ville, des dizaines de messages de condoléances
étaient adressés à la famille. Son père et les deux autres enfants
du couple qui se trouvaient également sur place ont été «hospitalisés
et choqués», selon le canton suisse. Sa mère, Elizabeth Cristina
de Assis Ribeiro, était recherchée depuis jeudi. Son corps a été
identifié par les autorités française, a annoncé dimanche la TV
Globo.
•
Tatiana
Muhamedova,
61 ans Originaire du nord de l'Estonie, elle vivait et travaillait
à Nice avec son mari, selon les médias estoniens. Ses deux petites-filles
les avaient rejoints pour les vacances. «Elle marchait avec ses
petits-enfants sur la Promenade niçoise», a confimé le premier
ministre estonien Taavi Roivas. Son mari et une des petites-filles
sont hospitalisés, l'autre est indemne, selon les médias.
•
Ludovic R., 12 ans, et sa soeur Ludivine
Gomes, 25 ans Niçois, ils assistaient au feu d'artifice avec leur
famille originaire de Guadeloupe, a indiqué leur cousin sur Facebook.
Ludovic «souffrait de symptômes similaires à l'autisme», a-t-il
expliqué, cité par Outre-Mer première. • Mino Razafitrimo, 31
ans Installée dans la région niçoise depuis 12 ans, cette mère
de famille originaire de Madagascar était venue assister au feu
d'artifice avec ses deux enfants, âgés de quatre et six ans. «Tous
deux ont survécu», a précisé à l'AFP un proche de la victime,
qui précise que la jeune femme, assistante de direction, était
une personne «joyeuse» et «très impliquée au sein de la communauté
malgache de Nice».
•
Olfa Bent Souayah Khalfallah, 31
ans Cette jeune Tunisienne, née en 1985, était installée à Lyon.
Selon le ministère tunisien des Affaires étrangères, elle se trouvait
avec son fils de quatre ans, Killian,
au moment de l'attentat. Le décès du petit garçon a été confirmé
samedi à son père Tahar, qui le recherchait activement depuis
la nuit du drame. «Il était vif. C'était une petite bouille toujours
en train de rigoler. Il savait ce qu'il voulait. C'était un gamin
joyeux, capricieux aussi», a confié Patricia Patapate, une amie,
à Nice-Matin.
•
Cinq victimes italiennes
•
Mario
Casati, 90 ans, de Milan, et sa compagne Maria
Grazia Ascoli, 79 ans. Selon le quotidien italien Blitz,
Mario Casati avait un appartement secondaire à Nice où il séjournait
avec sa compagne. Veufs tous les deux, ils s'étaient connus sur
le tard.
•
Ils
étaient à Nice avec un couple d'amis, également décédés dans l'attentat:
Angelo D'Agostino, 71 ans, et Gianna
Muset, 68 ans, de Voghera, près de Pavie. Ce couple avait
également un appartement à Nice et était venu fêter le départ
à la retraite d'Angelo D'Agostino, ancien cadre dans l'industrie,
selon des médias italiens. Carla Gaveglio,
Italienne de 48 ans, était originaire de Piasco, dans le Piémont,
et se trouvait à Nice avec son mari et sa fille, 14 ans, tous
deux blessés. Son décès a été confirmé par le ministère italien
des Affaires étrangères. Elle n'avait rien sur elle, ni documents
ni téléphone, son sac ayant été perdu dans l'attentat. Un test
d'ADN a été effectué sur son père pour faciliter l'identification,
selon le quotidien La Repubblica.
Reposez
en Paix, vous êtes tous dans nos coeurs. L'Amour plus
fort que la haine !
Des
hommes, par leur courage, ont évité qu'il y ait
encore plus de victimes. La ville des Nice a décoré
Franck, Alexandre et Gwenaël qui avaient tenté de barrer la
route au terroriste. Une pétition rassemblant plusieurs
dizaines de milliers de personnes a circulée pour que
ces hommes soient récompensés de la Légion
d'honneur, la plus haute disction de l'Etat. Or ils ne sont
tojours pas décorés, ils en bénéficient
pas de la reconnaissance de l'Etat, mais ils ont mieux encore,
celle du peuple ! L'Etat déprécie la Légion
d'honneur en l'attribuant, de façon opaque, pour services
rendus. Il peut s’agir de formes de proximité avec tel ou tel
: c’est là que s’engouffre le copinage ou l’achat de décorations.
Ainsi tel artiste, tel sportif, tel journaliste, tel chef d'enreprise
mériterait la reconnaissance de l'Etat, et pas des hommes
qui ont risqué leur vie pour en sauver d'autres ? Pauvre
France, tu as vraiment mal à tes institutions !
Gwanael,
Franck, le président de la région Paca,
le maire de Nice et Alexandre
Cher
Franck, toi qui a donné des coups au criminel qui
conduisait ce camion d'enfer, au péril de ta vie
, se faisant tirer dessus, passant sous le camion fou,
nous ne pouvons pas te décerner la Légion
d'honneur, mais que vaut elle à côté
de notre amour, celui des 45 000 signataires de la pétition,
celui des personnes qui ont échappé, grâce
à toi, à la mort, et à tous les autres
qui t'ont dans leur coeur ! Messieurs les politiciens,
gardez votre hochet, il ne vaut plus rien au regard du
peuple ! Grâce à ces efforts, tu l'as eue
cette Légion d'honneur qui n'a jamais si bien porté
son nom !
Ces
hommes montrent que, si l'on n'a plus rien à attendre
des institutions françaises (et européennes),
dans leur état actuel, on peut envisager malgré
tout l'avenir sereinement quans on voit qu'il y aura toujours
des hommes (et des femmes) courageux, au sein du peuple Français,
toutes origines confondues !
le
Président macron a pris l'avion, après les cérémonies
du 14 juillet à Paris, accompagné des anciens
Présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy,
ainsi que de plusieurs de ses ministres .Franck, "le héros
au scooter" qui avait essayé d'arrêter le camion, a été fait
chevalier de la Légion d'honneur, sous une ovation de la foule.
Après un défilé militaire et le passage de la patrouille de
France, l'émouvante énumération des noms et âge des 86 morts
- dont beaucoup d'enfants - a ému aux larmes les spectateurs.
Une autre minute de silence fut organisée dans la soirée,
à 22h34, heure exacte de l'attaque il y a un an. Le chef de
l'Etat rencontrera ensuite les familles des victimes, à huis
clos. Le maire de Nice, Christian Estrosi et ensuite le président
de la République, ont pris la parole.
Christian
Estrosi : "C'était il y a un an. La France était frappé en
plein coeur par la barbarie ici à Nice. Nice, notre ville.
Nice, où il fait bon vivre. Nice, ville du bonheur. Et soudain,
le malheur s'est abattu sur nous. Tous unis sous une même
bannière, celle de la République pour fêter notre 14-Juillet.
Et comme lieu symbolique la Promenade des Anglais. En ce jour
de fête nationale, sur ce rivage créé pour le bonheur, Nice
a partagé avec la Nation une page tragique" "86 victimes.
Des hommes, des femmes, des enfants ont été assassiné par
un homme qui au nom d'une idéologie nie toute l'humanité.
C'est ainsi que la Promenade des Anglais s'est tût dans un
silence que personne ne pourra jamais oublié",
"Chaque Français se souvient d'où il était le 14 juillet 2016.
Chacun a ressenti dans sa chair l'immense violence qui ce
jour-là s'est abattue sur vous quelques instants après 22h30.
Plus de 30.000 personnes dans les rues, et en un instant à
peine plus de 86 morts. Le 15 juillet, la France s'est réveillée
sidérée et meurtrie" "Nous avons gravé dans notre mémoire
le visage de ces êtres que vous aimiez plus que tout au monde.
Ce furent des jours d'horreur et de deuil. Mais vous qui avez
été attaqué, comme vous avez été héroïques. Policiers, pompiers,
services de secours, personnel de santé, bénévoles, services
de la ville, de l'Etat, vous toutes et tous comme vous vous
êtes battus. Vous qui portiez le fardeau de l'effroi et des
larmes, comme vous avez été forts. Vous, qu'on avait voulu
frappé au coeur, comme vous avez été dignes", : "Nous avons
vu la générosité des Niçois. C'est vous, peuple de Nice, qui
avez rendu à la France entière cette force profonde par votre
refus de vous laisser dompter par la peur et la violence.
De cela, je veux aujourd'hui vous remercier. Je ne tairai
pas ici ce soir les reproches qui se sont faits jour après
l'attaque. J'ose vous le dire, je comprends cette colère.
Lorsque l'impensable se produit, on en cherche les causes,
et l'Etat doit regarder ses responsabilités en face. Mais
je veux vous dire aussi, je connais les dirigeants politiques
qui ont pris en charge la situation. Je connais leur intégrité.
Ils ont inlassablement combattu le terrorisme. Et j'ai vu
le 14 juillet 2016 leur sidération et leur consternation.
Il faut affronter la rage qui se libère et s'exprime. Cette
rage, beaucoup d'entre vous la porte encore au creux de votre
estomac. Mais tout sera fait pour que la République regagne
votre confiance. Pour que cette épreuve inconcevable, au lieu
de nous diviser, nous rassemble". "Le 14 juillet niçois était
un des plus beaux de France. Il ne sera plus jamais le même.
Et il ne sera plus jamais le même un peu partout en France.
Gardons-le en nous comme une trace ineffaçable qui donne force
à nos combats. Qui nous rappelle que nous sommes debout pour
eux. Ils seront cette lumière qui refuse la victoire des ténèbres".
Et de conclure : "Ce soir, à Nice, cette formule consacrée
je vous la dit avec une gravité particulière et comme une
dette : 'Vive la République et vive la France'".
Emmanuel
Macron : "Le 14 juillet niçois ne sera plus jamais le même
et il ne sera plus jamais tout à fait le même en France",
"s'y mêlera toujours cette amertume du souvenir des victimes,
de toute cette douleur si soudaine, si vive". "Au-delà de
ce moment de deuil et d'émotion que nous partageons ce soir,
(...) ce que nous vous devons, c'est de poursuivre inlassablement
cette lutte contre le terrorisme. Ce que veulent nos assaillants,
c'est simplement nous voir pleurer, et vous avez répondu par
votre dignité". Le président a affirmé comprendre la colère
des familles de victimes. "Tout sera fait pour que la République,
l'Etat, la puissance publique regagnent votre confiance"