Ouessant
est une île d'un peu plus de 800 habitants à
l'année, située à 20km au large
de la pointe du Finistère, et à 26km du
Conquet.
Elle a une surface de 15,5 km2. L'île culmine
à 60 mètres, est longue de 7 à 8 km, et mesure 4 km,
dans sa partie la plus large. Elle possède 40
kilomètres d'une côte rocheuse et sauvage.
Sur
l'île on peut voir de petites pyramides blanches
ou "amers", outil servant à la navigation
maritime. Il en existe plusieurs sur l'île d'Ouessant.
Au large de l'île se trouve ce que l'on appelle
le "rail d'Ouessant" qui est le dispositif
de séparation du trafic maritime au large de l'île d'Ouessant.
Il s'agit d'un des passages maritimes les plus fréquentés
au monde. Il est surveillé par la tour radar
du Stiff, haute de 72 mètres.
Ouessant
est l’île qui compte le plus de phares, avec le Stiff,
la Jument, Nividic, Kéréon et le phare du Créac’h. La
baie du Stiff, située à l’est de l’île, a été choisie
pour installer un port qui permettait un accès plus
rapide au continent. Le port se compose d’une cale construite
en 1878, d’une station de sauvetage (1884), d’un premier
môle construit en 1905 et d’un second inauguré en 1986.
L'île
possède un cromlech, à la pointe de Penn Arlan.
Ce monument mégalithique se compose de plusieurs menhirs
dressées en forme de cercle. Selon les archéologues,
ce monument daterait de la fin du Néolithique, probablement
de l'âge du bronze.
L'île
d'Ouessant a compté jusqu'à neuf chapelles mais aujourd'hui
il n'en reste que deux qui ont été reconstruites dans
la seconde moitié du XIXe siècle. Il est possible de
visiter la Chapelle Notre Dame de Bon Voyage et la Chapelle
Notre Dame de Bonne Espérance.
Une centaine de petits moulins existaient encore à
Ouessant au début du XXe siècle. Ils servaient, au
cours du XIXe siècle, à pallier l'insuffisance des
grands moulins, qui obligeait les Ouessantins à faire
moudre leur orge sur le continent. Il reste deux moulins
: Celui de Karaes est conservé par le Parc Naturel
Régional d'Armorique et celui de Run Glaz appartient
à une association de ouessantins.
Photos
Vue de l'île d'Ouessant
avec devant la tour radar et, plus loin, le phare
du Stiff. Sur la gauche, on voit la jetée du
porz Ligoudou, et plus loin le rectangle blanc de
la piste du petit aérodrome de l'île.
Cette partie de l'île est orientée au
Nord, vers le "rail" d'Ouessant
La baie de Lampaul, du nom du seul
village de l'île, se situe à l'opposé
du phare de Stiff et de la tour radar
Vue du village de Lampaul
qui se trouve au fond de la baie qui porte son nom,
au Sud de l'île.
Le phare Nividic été construit entre
1911 et 1934 et conçu pour fonctionner sans gardien.
Les deux pylônes encore visibles soutenaient le câble
électrique qui alimentait le phare. Pour l'entretien
de la lanterne, les techniciens passaient au-dessus
des flots à l'aide d'une nacelle suspendue
à un câble. Depuis 1996 le phare fonctionne à l'énergie
solaire.
Le phare du Stiff se
situe à l’extrémité Nord-Est de l’île. C’est l’un
des plus anciens phares de France encore en activité.
Il fut mis en service en 1700 à la suite d'une
visite de Vauban qui souhaitait protéger les abords
de Brest. Il est constitué de deux tours accolées,
l'une abritant l'escalier, l'autre les logements des
gardiens et le magasin de stockage du charbon. Le
dernier gardien a quitté le phare en 1993.
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments
historiques. L'un des bâtiments abrite des expositions
visibles en été. L'autre bâtiment
héberge, de façon permanente, le conservatoire des
abeilles noires d'Ouessant
Sur cette photo, on peut apercevoir,
de gauche à droite : l'ancien sémaphore,
le phare du Stiff, et la tour radar qui surveille
à présent la "rail d'Ouessant".
L'ancien cémaphore du Créac'h
et le phare du même nom. Il se trouve sur la
côte Sud de l'ïle, guidant les navires
entrant dans la Manche
Le phare du Créac'h a une hauteur
de 55m (75m par rapport au niveau de la mer). Il se
caractérise par ses bandes blanches et noires.
Il guide le passage des bateaux entre Atlantique et
Manche. Mis en service en 1863, il a été
électrifié en 1888, doté d'un feu-éclair en 1901,
puis de lampes au xénon en 1971. Ce phare est l'un
des plus puissants du monde, son feu porte à
60km.
Il ne se visite pas, ce qui n'est pas le cas du Musée
des Phares et Balises qui est installé à ses pieds,
dans l'ancienne centrale électrique.
Construit à la fin du XIXe siècle,
désarmé en 2000, le sémaphore du Créac’h, est devenu
résidence d’artistes en 2009. Il permet
l’accueil en résidences d’1 ou 2 artistes-auteurs,
tous domaines artistiques compris. La durée de la
résidence peut varier de 1 à 4 mois.
L'ancienne salle de vigie du Rail d'Ouessan,
occupée par un artiste plasticien
Une maison de marin d'Ouessan aménagée
en chambre d'hôtes
Avertissement
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sont la propriété de leurs ayant-droits.
Il est nécessaire d'obtenir leur autorisation
pour toute utilisation commerciale. D'autre part,
une reproduction ne rend jamais parfaitement la
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tableau. Les présentations qui vous sont
faites ici ont aussi pour but de vous donner l'envie
d'aller les voir dans les musées, ou les
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Neige à Ouessant par Henry
Moret
1895
(1856-1913 )
La baie de Lampaul par Henry Moret
1908
Musée André Malraux, Le Havre