Surnommé
le "Peintre du bonheur", Charles Camoin
(Marseille 1879 - Paris 1965)
travailla à Saint-Tropez avec Henri
Manguin surnommé quant à lui "le
peintre voluptueux", et le délicat peintre
Albert
Marquet. |
Il
retournera à St-Tropez tout au long de sa vie,
fasciné par les couleurs solaires et lumineuses du
Midi. |
Sa
palette riche en couleurs est moins violente que celle
des Fauves. Ses toiles portent l’empreinte d’une douceur
reflétant le souvenir du bonheur impressionniste.
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Camoin
a une façon légère de poser des couleurs franches.
L’audace de sacrifier les ombres au plaisir de la
couleur pure. |
Cette
peinture calme et nuancée est le reflet de sa recherche
poétique des tons. L’audace chromatique de nombre
de ses tableaux marque l’évidente influence de Matisse,
ou encore la disparition du modelé au profit d’un
motif décoratif haut en couleurs. |
Sa
représentation simplifiée de la nature est empreinte
de la subjectivité du peintre. Camoin sait capter
avec talent la sensibilité d’une atmosphère, d’un
lieu, d’un moment.. |
Born
in Marseille, 23 Sept 1879; died in Paris, 20 May
1965). French painter. After the death of his father,
he was brought up by his mother alone, whose endless
travels seem to have affected his studies. |
At
16 he simultaneously enrolled at the Ecole des Beaux-Arts,
Marseille, which he attended in the morning, and at
the Schoom of Trade. |
After
winning a prize for drawing, he was encouraged by
his mother to enter Gustave Moreau’s studio at the
Ecole des Beaux-Arts in Paris, which he did in May
1898, shortly before Moreau’s death. |
Although
he barely had time to derive any benefit from Moreau’s
teaching, he formed several lasting friendships among
fellow students later associated with FAUVISM: Manguin,
Puy, Rouault, Matisse
and especially Marquet,
with whose work his own shows marked affinities. |