Abbaye de St-Riquier






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Saint-Riquier est un village d'un peu moins de 1 300 habitants, dans le département de la Somme, située à 13 km au nord-est d'Abbeville, et à 42 km au nord-ouest d'Amiens. La commune est connue pour abriter une abbaye royale, et elle possède également un beffroi édifié en 1283, et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Beffrois de Belgique et de France.
L'abbaye de Saint-Riquier est un ancien monastère bénédictin qui, selon la tradition, fut fondé vers 625 par saint Riquier, un laïc converti à la vie religieuse, par deux moines irlandais.
Entre la fin du VIIIe et la fin du IXe siècle (époque carolingienne) elle fut un grand centre religieux, culturel et intellectuel. Attaquée et incendiée par les Vikings en 881, l’abbaye entra ensuite dans une période de déclin qui dura environ un siècle.
Au cours des siècles, l'abbaye subit différentes phases de reconstruction. C’est de l’une d’elle, au début du XVIe siècle, que date la façade actuelle, magnifique exemple de style gothique flamboyant.
Touchée par un nouvel incendie en 1719, puis vendue comme bien national pendant la Révolution, en 1791, elle échappa cependant à une destruction totale, car l’église abbatiale devint l’église paroissiale de Saint-Riquier.
Finalement rachetée par le diocèse d’Amiens, l’abbaye fut restaurée au cours du XIXe siècle. Elle servit d’hôpital militaire pendant les deux guerres mondiales.
Devenue propriété du Conseil départemental de la Somme en 1972, l’abbaye accueille le festival de Saint-Riquier, chaque été depuis 1985 (interruption pour les JO, retour en 2025).
Depuis 2012, l'abbaye abrite également un centre culturel départemental.
Classée monument historique en 1840, l’abbatiale de Saint-Riquier est particulièrement renommée pour sa façade édifiée au début du XVIe siècle dans le style gothique flamboyant.
Dominée par une tour-clocher haute de près de 50 mètres et encadrée par deux tourelles d’escalier, la façade comprend trois portails admirablement sculptés, en particulier le portail central.
Sur le tympan de ce dernier figure un arbre de Jessé, représentation symbolique de la généalogie de Jésus.
Au-dessus du tympan, on peut voir sur deux registres, de part et d’autre d’une statue de la Trinité, plusieurs apôtres et deux abbés.
À l’intérieur du gable, reconnaissable à sa forme triangulaire, est sculpté le Couronnement de la Vierge. Plus haut encore, au niveau des cloches, sont représentés saint Michel, Adam et Ève, et les prophètes Moïse et David.
L’intérieur de l’abbatiale est tout aussi intéressant que la façade. La nef, haute de près de 25 mètres, frappe par sa blancheur et sa luminosité.
Sur les deux piliers soutenant la tribune d’orgue, on remarque deux grandes statues représentant, pour l’une, saint Christophe traversant un torrent et, pour l’autre, saint Jacques le Majeur.
L’orgue, qui date du XVIIIe siècle, comprend trente jeux. Une grille en fer forgée datant du XVIIe siècle sépare la nef du transept et du chœur. Dans ce dernier, on peut notamment admirer les stalles en chêne sculpté, le maître-autel en marbre surmonté d’un grand Christ en croix, la chaire abbatiale et l’aigle-lutrin.
Dans le déambulatoire se trouve la châsse contenant le crâne de saint Riquier, et cet endroit dessert plusieurs chapelles rayonnantes dont la plus grande est dédiée à la Vierge Marie.
Les ailes de style classique qui entourent l’église abbatiale ont été construites dans la seconde moitié du XVIIe siècle, puis restaurées au XVIIIe siècle (après l’incendie de 1719) et à nouveau au XIXe siècle (après les dommages consécutifs à la Révolution française et à une violente tempête qui eut lieu en 1800).
Avant la Révolution, elles constituaient les bâtiments conventuels destinés à la vie quotidienne des moines (celliers, cuisines, réfectoire, dortoir, infirmerie...).
On trouve aujourd’hui, dans les ailes, des salles d’exposition, des salles de séminaire et un théâtre dédié aux spectacles vivants.
Le logis abbatial (la demeure réservée à l’abbé), remplace l’ancien logis abbatial, qui datait de la fin du XVe siècle et se trouvait à l’emplacement du parvis actuel, devant l’église abbatiale. Le logis abbatial accueille aujourd’hui une annexe de la Bibliothèque départementale de la Somme.
Sont toujours visibles : les granges picardes, les "petites écoles", et le mur d’enceinte formant un jardin arboré carré presque fermé.
Sur environ 3 hectares sont plantés 300 arbres fruitiers : pommiers, poiriers, cerisiers, pêchers, pruniers mais aussi châtaigniers, noyers et noisetiers, ainsi qu’une centaine d’arbres d’ornement.
Le parc et les granges abritent également des œuvres d’art, notamment à l’occasion des expositions d’art contemporain ou à titre durable.
A voir dans le voisinage/to be seen in the neighborhood : le château de Long (13 km au sud) ; le Chemin de Fer de la Baie de Somme au Crotoy (30,5 km à l'ouest) ; la cité souterraine de Naours (32,5 km au sud-est)


Photos

abbaye de St-Riquier
Vue de l'abbaye de St-Riquier

abbaye de St-Riquier
Statuaire de l'Abbaye de St-Riquier

Peinture, lithos/painting, engraving

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abbaye de St-Riquier en 1613
L'abbaye de St-Riquier en 1613

abbaye de St-Riquier au  17e siècle
L'abbaye de St-Riquier au XVIIe siècle

Abbaye de Saint-Riquier par Dan Kopel
L'abbaye de St-Riquier et le beffroi par D. Kopel


Vidéos

Saint-Riquier, la renaissance d’une abbaye (Vidéo 26'30)


Abbaye royale de Saint-Riquier - L'épopée de Riquier (Vidéo en français 3'30)