Les batailles de Poitiers
The battles of Poitiers




Recherche personnalisée

Translate
espanol
portigaise
deutsch
 


Voir aussi - also to be seen

Poitiers en 507, début du VIe siècle, les wisigoths possèdent un territoire qui va de l'Espagne à la Loire et de l'Atlantique à la Méditerranée.
Leur roi, Alaric projette d'étendre son territoire au nord de la Loire, ces terres appartiennent aux francs, qui ont Clovis à leut tête.
Pour éviter de se retrouver face à une alliance entre wisigoths et ostrogoths, Clovis s'assure du soutien d'Anastase Ier, empereur romain d'Orient qui s'occupera des ostrogoths, maîtres de l'Italie.
Clovis et son fils ainé Thierry commandent l'armée franque qui franchit la Loire au printemps 507. La rencontre avec les wisigoths se fait à Vouillé.
A l'issue d'une mêlée sanglante, le roi Alaric II fut tué (parait-il) des mains même de Clovis. Ceci entraîna la débandante des wisigoths et leur massacre par les francs.
A la suite de cette victoire, Clovis va conquérir Toulouse, l'ancienne capitale des wisigoths, Narbonne, l'Aquitaine, la Gascogne, le Languedoc et le Limousin.
A Poitiers, en 732, après avoir vaincu Ménuza, le gouverneur berbère de la septimanie (actuelle aquitaine), le gouverneur d'Espagne, Abd el-Rahmann, lance une expédition punitive contre les Aquitains. Il a pour but de remonter jusqu'au sanctuaire de Saint-Martin de Tours, de s'emparer de ses richesses, et de repartir au-delà des Pyrénées.
Eudes, beau-fils du duc d'Aquitaine, fait appel aux francs qui vivent au nord de la Loire. Leur chef, Charles, issu de la famille des Pippinides, et maire du palais d'Austrasie.
Eudes et Charles unissent leurs armées, et font face à la cavalerie ennemie à Moussais, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, entre Poitiers et Tours.
Les armées s'observent pendant six jours, en se livrant à des escarmouches. Le 25 octobre 732, premier jour du mois de Ramadan, les musulmans engagent la bataille.
Les guerriers francs, disciplinés, bardés de fer, brisent les assauts de la cavalerie légère ennemie. Leur chef, Abd el-Rahmann est tué, et ses cavaliers décident de se retirer la nuit suivante.
Charles va profiter de l'affaiblissement du duc Eudes pour s'approprier les évéchès de la Loire. Il continuera sa progression dans le midi, qu'il saccagera, et d'où il chassera les chefs musulmans qui s'y étaient installés, méritant son surnom de "Martel", celui qui frappe comme un marteau !

Alaric 2  à la bataille de Vouillé
Alaric II à la bataille de Vouillé


Charles Martel près de Poitiers par Charles de Steuben
Charles Martel près de Poitiers (732) par Charles de Steuben 1837 (1788 - 1856) © Château de Versailles


Conquêtes de Charles Martel et baitaille Poitiers (Diaporama/slideshow en français 8'30)

La bataille qui autra lieue près de Poitiers sera une répétition de celle de Crécy (1346) : une chevalerie française lourdement armée, supérieure en nombre, mais incapable de résister aux archers anglais.
Poitiers en 1356, face à la guerre de 100 ans. Elle va s'étaler de 1337 à 1453. Philippe le Bel, roi de France, a eu 4 enfants qui ont atteint l'âge adulte. Trois fils deviendront roi : l'aîné, Louis X, Philippe V dit "le long" et Charles IV, dit "le bel".
La fille de Philippe le Bel, Isabelle de France, épouse le roi d'Angleterre Edouard II, dont elle aura un fils, qui régnera sous le nom d'Edouard III. Les 3 fils de Philippe le Bel mourront sans descendant mâle. Lors du décès du dernier fils de Philippe le Bel, en 1328, la succession dynastique voudrait que ce soit le fils d'Isabelle de France, Édouard III, roi d’Angleterre, qui prenne la succession.
Mais au nom de la loi salique, qui interdit la sucession de la royauté aux femmes, la noblesse du royaume donnera le trône au représentant de la branche cadette des Valois, neveu de Philippe le Bel, qui deviendra roi sous le nom de Philippe VI de Valois, mettant ainsi fin à la lignée des rois capétiens.
Il recevra l'hommage du roi Edouard III, son vassal au titre de la Guyenne. Philippe VI va continuer à soutenir David Bruce, l'écossais, révolté contre l'autorité anglaise, qui fut roi d'Ecosse de 1329 à 1371, année de sa mort.
Edouard III va alors saisir le prétexte de sa propre sucession au trône de France, pour déclarer la guerre à la France.
Le motif principal de la guerre est le problème posé par la Guyenne qui appartient à Edouard III, mais dont le roi de France peut révoquer toutes les décisions jurdiques, par le lien de suzeraineté qui existait entre la Guyenne et le roi de France.
La première grande bataille de la guerre de 100 ans sera celle de Crécy, dans laquelle les français, bien supérieurs en nombre, avec une cavalerie lourdement armée, vont succomber aux flèches des archers anglais.
Les conséquences furent plus graves encore qu'à Crécy car le roi fut fait prisonnier, une rançon de 3 millions d'écus fut réclamée pour sa libération, ainsi que le renoncement, par le roi de France, à l'Aquitaine, l'Anjou et la Normandie...

Bataille de Poitiers 1356
Bataille de Poitiers 1356


La bataille de Poitiers (1356) et la capture de Jean II Le Bon (Diaporama en français 28')


Chevauchée 1355 - Battle of Poitiers Part 1 (Animation in english 12')


Chevauchée 1356 - Battle of Poitiers Part 2 (Animation in english 15'25)

Lors des guerres de religion, Poitiers était un bastion catholique. En 1569, venant du Périgord, Gaspard de Coligny, poussé par ses mercenaires allemands et par la noblesse poitevine, largement ralliée à la réforme, met le siège le 24 juillet devant Poitiers et bombarde la ville.
La gravure ci-dessous montre que la ville était protégée non seulement par de solides remparts, mais surtout par ses deux rivières, la Boivre et le Clain, et les défenseurs de la ville résistèrent avec succès. Coligny se retira le 7 septembre.

Siège de Poitiers par  Coligny 1569
Siège de Poitiers par Gaspard de Coligny en 1569 - Musée Ste-Croix de Poitiers


Siège de Poitiers par  Coligny 1569
Siège de Poitiers par Gaspard de Coligny en 1569. le château de Poitiers, aujourd'hui disparu est représenté en haut, à droite.


Rocher Coligny bataille de Poitiers  gravure
Le rocher Coligny d'où Coligny installa ses batteries de canon et bombarda la ville


Ce site vous a plu ? Alors vous aimerez peut-être ceux-ci
Did you like this website? Then maybe you'll like these