Saint-Hahon-le-Châtel
est une commune de la Loire d'un peu plus
de 630 habitants (588 en 2009).
La
commune se situe à 14 kilomètres
au nord-ouest de Roanne, et fait donc partie
du roannais.
A
noter, au sud de Roanne, la présence
d'un ancien village fortifié labellisé
"village de caractère" et
"Plus
Beaux Villages de France":
St-Jean-St-Maurice-sur-Loire.
C'est
à la fin du XIIe siècle que
Saint-Haon-le-Châtel se développe,
et devient la capitale du Roannais.
1270
va marquer l'histoire de la cité, car
c'est à cette date que Renaud, comte
du Forez, délivra à la cité
une charte de franchise pour ses habitants.
Ceci
va entraîner une longue période
d'essor qui verra son apogée en 1440,
et l'épisode de la "Praguerie"
qui opposa le roi Charles VII, à son
fils, le futur Louis XI.
Les
troupes du roi assiégèrent et
prirent la cité dont les fortifications
souffrirent.
On
pense que François Ier est passé par Saint-Haon-le-Châtel
lorsqu'il vint prendre possession de son Comté
du Forez.
L'importance
de la cité déclina au profit
de Roanne. Saint-Haon-le-Châtel perdit peu
à peu ses prérogatives, ce qui eut
pour cause de voir décliner sa population,
ralentir son activité.
Elle
devint petit à petit une commune rurale,
telle qu'on la connait aujourd'hui.
De
la période faste qu'elle connut, la
cité garde une grande partie de ses
remparts, de ses tours, des hôtels particuliers,
tels l'hôtel Jehan Pelletier, la maison
du cadran solaire, ou maison de l'évêque,
l'ancien hôtel Dieu (mentionné
en 1286).
L'église,
ancienne chapelle du château (du
XIIe siècle) a été
reconstruite a l'emplacement de celle-ci,
à la fin du XIIe siècle, en
style roman, puis plusieurs fois remaniée,
avec des peintures murales de périodes
successives...
La
tour Jusserand à St-Haon-le-Châtel. Elle
faisait partie des muraillles fortifiées. Elle
porte le nom de Jean Jules Jusserand à qui l'on
doit sa sauvegarde
La
tour Jusserand au pied de l'ancien fossé, et
les contreforts des murailles aménagés
en jardin arboré
La
tour du Comte. C'est là que serait né
Jean II de Boisy, l'évêque d'Amiens, en
1389. Au rez-de-chaussée se tenait la chambre
de justice, où les premiers comtes du Forez,
ou leurs chatelins, rendaient leur justice.
Les
anciens fossés ont été comblés
vers 1750, et sont devenus un lieu de promenade. Les tours
et les remparts datent du XIIe siècle. Ces remparts
sont dits "petits remparts".
Une
autre enceinte, ceinturant le haut de la cité,
fut édifiée aux 13e ou 14e siècles,
laissant les faubourgs hors les murs
La
Poterie, porte de St-Haon-le-Châtel. Elle ouvrait
sur les fossés et mettait en communication le centre
de la ville et le faubourg de Fondange. On la dénommait
aussi "porte de la trahison" car un bourgeois
de la ville aurait ouvert cette porte aux troupes du roi
Charles VII, qui assiégeait la ville en 1440. Cette
"trahison" permit quand même aux habitants
de la ville d'obtenir "Mercy" du roi de France,
et d'éviter la mise au pillage de la ville.
L'hôtel
Jeahan Pelletier, date de la fin du XVe siècle.
Il porte le nom d'un prévôt, devenu juge
du Forez, président de la Chambre des Comptes du
Bourbonnais, et baron de Beaucresson. Il a été
construit en appui sur l'une des 17 tours de la grande
enceinte. Il abrita la salle d'audience de la justice
de Paix, à la fin du XVIIIe siècle, et devint
mairie vers 1830. Aujourd'hui, il abrite expositions et
animations, ainsi qu'une étude notariale.
Sur
le tympan de la porte est gravée la devise suivante
:"Soyez
prudents comme le serpent, soyez droits comme les colombes"
Ruelle
et maison du cadran solaire, ou maison de l'évêque,
construction du XVIe siècle, de style renaissance,
avec un cadran solaire visible de la rue, auquel elle
doit son nom. Une coquille St-Jacques orne une riche porte.
Le roi François 1er y aurait été
reçu.
Ruelle
de St-Haon-le-Châtel
Ruelle
de St-Haon-le-Châtel
Vue
du manoir de la fleur de Lys, construit au XVIe siècle
par une riche famille de commerçants de Charlieu.
L’intérieur est orné de cheminées monumentales et décoré
de coquilles Saint-Jacques
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