Le
Guilvinec est un port de pêche d'un
peu moins de 2 700 habitants, situé dans
le sud du Finistère, près de la
pointe de Penmarc'h, et au Sud de Pont-l'Abbé
(12km), et de Quimper
(32km).
A 24 km à l'Est se trouve Bénodet,
et Audierne,
à
39km
au nord-ouest. |
La
commune partage, avec celle de Treffiagat-Léchiagat,
le plus important port de pêche artisanale de
France, en valeur débarquée par des bateaux français. |
La
pêche y fut d'abord consacrée à
la sardine. Dès les années 1830,
une entreprise de traitement de sardines et de
salaison est créée. En 1863, l'arrivée
de la ligne ferrovière Paris-Quimper va
permettre d'exporter le produit de la pêche
vers la capitale, et d'insuffler un nouvel essor
économique. |
Le
port se restruture, avec la mise en place des
cales de débarquement et l'installation de nouvelles
conserveries de sardines à l'huile. La population
depêcheurs, de travailleurs et d'ouvrières va
ainsi s'accroître de façon notable.
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C'est
à cet époque que Guilvinec, jusqu'alors
petit hameau dépendant de Plomeur, va être
créé en commune indépendante
en 1880. |
Juste
avant la première Guerre Mondiale, la pêche à
la langoustine commence à apparaître timidement
pour finalement devenir, à la suite de
la raréfaction des bancs de sardines, une
des spécialités du port notamment grâce au gréement
de "malamoks", à partir de 1934, bateaux effilés
et équipés, déjà connus à Lorient. |
En
1932, La municipalité communiste du Guilvinec
se porte volontaire pour accueillir des réfugiés
de la Guerre Civile espagnole. Ceux-ci sont nourris
et vêtus par la population, puis logés dans
une usine à l'Ile Tudy. |
En
1942 ils franchiront la ligne de démarcation
pour tenter de retrouver le reste de leurs familles.
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Après
la Libération, en 1949, les nouveaux quais et
la criée sont construits. Puis en 1951 le pont
remplace les passeurs entre Léchiagat et Le Guilvinec.
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En
1982 Le Guilvinec devient le 4e port de pêche
de France, toutes catégories, après Boulogne,
Lorient et Concarneau, et le premier port artisanal
de pêche fraîche. |
Mise
à part la langoustine, les principaux poissons
vendus à la criée sont la baudroie
(ou lotte), la raie, le merlan, la seiche et l'églefin.
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L'Abri
du Marin du Guilvinec a été fondé
en 1900, il est le premier des 15 Abris construits
sur le littoral breton par Jacques
de Thézac. Après avoir rendu bien des services
au niveau social pour la condition et la santé
des marins, il a définivement fermé ses portes
en 1985. |
En
1992 il est racheté par la municipalité, et rénové
pour en faire la médiathèque ; tout le mobilier
d'époque encore présent y est toujours exposé
ainsi que des cadres, photos et témoignages de
marins. |
2000
est l'année de l'ouverture du centre Haliotika
au Guilvinec. Son nom vient de "halieutique"
qui concerne la pêche, les ressources de
la mer. Cette Cité de la Pêche, située
sur les quais du port, est un centre de découverte
modene et contemporain sur le thème de la pêche
en mer : à l'aide d'expositions, de vidéos
de videos, et d'ateliers pour les enfants. |
Guilvinec
possède son cimetière de bateaux, à l'arrière-port,
où l'on peut voir les carcasses de vieux malamoks
longs de 12 à 15 m, construits avant la seconde
Guerre Mondiale. |
Ce
lieu, chargé de souvenirs et d'émotions,
est fréquenté par les photographes,
peintres et dessinateurs. |
A
Saint-Trémeur on peut voir une chapelle avec ses
deux stèles gauloises, sa fontaine dont l'eau
"guérit les maux de tête" et la carrière d'extraction
de pierres destinées à la fabrication des socles
de croix. |
Guilvinec
fait
partie des Petites
villes et villages d'exception de la Bretagne/belongs
to
Little
cities and villages of exception in Brittany. |