| Alès
est une ville d'un peu plus de 40 800 habitants.
Elle se situe dans le nord du département
du Gard, dans les Cévennes, dont elle
est la capitale, Nîmes,
située à 43 km au sud, étant
la préfecture du département.
Elle est l'une des 2 sous-préfecture
du département, avec Le Vigan. |
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La ville se trouve à 30 km à
l'Ouest de Lussan
qui a obtenu le label "Plus beaux Villages
de France", ainsi que le village de Vézénobres,
10,5 km au sud, et la petite ville d'Anduze,
qui se situe à 15,5 km au sud-ouest. |
| Alès
est traversée par le Gardon d'Alès,
considéré comme un affluent
du Gardon (ou Gard). |
| Les
lieux ont connu une occupation ancienne, gauloise,
puis gallo-romaine. La ville s'édifiant
petit à petit autour d'un oppidum romain.
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| L'exploitation
du charbon, dans le secteur d'Alès
remonte au XIIIe siècle, charbon dit
"de terre" c'est-à dire sans
creuser des galeries sous-terraines. Les Cévenens
furent un bastion du protestantisme, et Alès
en fut la capitale locale. De ce fait Alès
subit le siège des troupes de Louis
XIII et de Richelieu. |
| La
ville capitula, et la paix d'Alès ou l'Édit
de grâce fut signé, qui retirait aux
protestants leurs places fortes, mais leur
confirmait les garanties religieuses de l'édit
de Nantes. |
| En
1685, l'Edit de Nantes est révoqué
par Louis XIV, ce qui entraîna la construction
d'un fort dit "Vauban", sur la butte
St-Roque, là où se trouvaient,
dans le temps, deux châteaux. Malgré
son appellation, le fort ne fut pas construit
sous la direction de Vauban. |
| En
1694, afin de combattre la religion protestante,
le diocèse d'Alès est créé
et l'église est reconstruite, pour
devenir cathédrale.
Elle le restera jusqu'en 1801. |
| A
partir de 1773, un entrepreneur va obtenir
la concession exclusive des mines de la basse
Cévenne. C'est alors que va commencer,
petit à petit l'exploitation sous-terraine
du charbon. |
| A
partir de 1840, Alès devient un important
centre industriel, lié à l'exploitation
du charbon. Les conditions de travail des
mineurs sont difficiles et périlleuses.
L'histoire d'Alès et de son bassin
minier va être marqué par des
grèves. |
| En
octobre 1948 eut lieue l'une des grèves
des mineurs de sinistre mémoire : un
ouvrier est abattu d'une rafale de mitrailleuse
tirée d'un char. Les chars tirent au canon
sur plusieurs barrages de grévistes. |
| C'est
à ce moment-là que naît le slogan "CRS-SS",
sous un gouvernement socialiste ! La plus
longue grève surviendra en 1981 et
durera 13 mois, avec occupation du fond de
la mine. |
| Durant
les années 1960-1970, le centre historique
d'Alès fut détruit pour laisser
place à des barres HLM ! |
| La
ville possède une école supérieure
de renom : l'école des Mines-Télécom. |
| La
ville a retrouvé un bon dynamisme avec
l'implantation de quelsques grands groupes
industriels, un réseau de PME, et tout
une série de manifestations culturelles.
Elle est labellisée "4
fleurs, parcs et jardins" et "Fleur
d'Or" |
