Vers
1070, une église fut construite sur l'emplacement d'une
chapelle fondée par Saint Saturnin au 3ème siècle. Elle fut
dotée d'une nef romane pourvue de collatéraux.
La
nef triple, avec ses collatéraux, fut élevée à l'époque
romane. Cette nef triple fut transformée en nef unique,
par suppression des piliers, au 13e siècle. Pour différentes
raisons, la construction fut interrompue, et ne reprit qu'au
15e siècle.
Ceci
explique que les styles roman (la nef dite "raymondine"
car datant de Raymond VI) et le choeur gothique, deux fois
plus large que la nef romane, se juxtaposent dans la cathédrale.
Débuté
en 1272, époque où le comté de Toulouse
est rattaché à la France, le choeur ne fut achevé
que dans les années 1609-1611. La nef, divisée
en trois travées est seulement large et haut de 19
mètres, couverte de voûtes ogivales, qui datent
de 1213.
Par
rapport à la nef, le choeur paraît immense, puisqu'il
mesure 72 mètres ! Ce choeur possède un déambulatoire
qui dessert 17 chapelles. L'édifice subit différentes
modifications, à travers les époques. On trouve
ainsi des verrières, incomplètes, du XIV° siècle, dont les
vitraux décorent les chapelles Saint-Pierre, Saint-François,
Saint-Augustin, Saint-Vincent-de-Paul. Sur la verrière royale
du XVe siècle, on peut admirer les portraits de Charles VII
et de son fils aîné, le futur Louis XI.
La
cathédrale fut dotée d'un premier orgue entre
1612 et 1350. Endommagé, au cours du temps, il fut
remplacé par un orgue construit par le célèbre
Aristide Cavaillé-Coll, en 1848, qui garda toutefois
quelques jeux anciens. L'orgue fut inauguré en 1852.
Ayant à nouveau subi les outrages du temps, on demandera
à la maison Kern, en 1970, de reconstruire l'orgue
en gardant les éléments anciens encore viables.
Ainsi l'orgue a gardé son magnifique buffet, huit jeux
anciens, dont le cornet d'origine, et 14 jeux d'Aristide Cavaillé-Coll.
En 1971, le buffet de l'orgue a été clasé
aux Monuments historiques.
Sur
les clés de voûte de la chapelle Saint-Joseph,
on peut admirer une représentation de Saint-Louis assis
sur son trône, élevé au Ciel par 2 anges (daté autour
de 1300).
Dans
le collatéral sud, on peut voir une sculpture de Sainte
Catherine et d'un évêque, sculptées vers 1340 par le "Maître
de la chapelle de Rieux.
Sont
remarquables également les boiseries sculptées
du choeur et du grand orgue (réalisés à
partir de 1610), ainsi que que le grand rétable du
maître-autel (1660-1668), entouré de très
beles grilles en fer fogé de 1766.
L'histoire
de Saint Etienne et des saints évêques de Toulouse est racontée
sur une tenture constituée de 33 pièces, et
datant des XVIe et XVIIe siècles.
Devant
un pilier, sur lequel est apposée un plaque de marbre,
enterré lui-même sous une plaque de marbre, se
trouve le tombeau de Pierre Paul de Riquet, à qui l'on
doit le canal des deux mers.
On
trouve également, dans les collatéraux, trois
tombeaux : celui du Président de Lestang, de l'évèque H. de
Sponde (XVII° siècle), et du Président de Puyvert (1784).
On y trouve également deux belles peintures du XVIIe
siècle : le Triomphe de Joseph par H. Pader (sous l'orgue)
et l'Adoration des Bergers par Nicolas Bollery (école de Fontainebleau).
Cathédrale
de Toulouse
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