Saint-Saturnin
vécut à Toulouse au IIIe siècle, et fut
évêque de la ville. Refusant de renier sa religion,
il fut mis à mort en étant attaché à
un taureau furieux. Située sur l'une des routes du
chemin de Compostelle, Toulouse attirait les pélerins
qui profitaient de leur passage pour venir vénérer
le saint martyre. Pour accueillir cette foule croissante,
la nécessité de reconstruire une basilique plus vaste
que la basilique paléochrétienne se fit sentir. La construction
de la basilique débuta en 1080, sur l'emplacement de
la basilique primitive qui, depuis, fait office de crypte,
dans laquelle se trouve le tombeau de St-Saturnin. La basilique
fut consacrée en 1096 par le pape Urbain II. Il faudra
attendre 1180 pour que le transept, et une partie de la nef
soient achevés. L'église est à l'image
des constructions de la ville : faite essentiellement de briques
rouges et de parements en pierre blanche. Elle possède
un clocher octogonal haut de 65 mètres, composé
de 5 niveaux, une nef de longue de 115 mètres et large
de 8 mètres, une hauteur sous voûte de 21 mètres.
Son transept a une longueur de 65 mètres. Un déambulatoire
destiné aux pélerins fait e tour de la nef et
mène à la crypte. Le plan de la basilique Saint-Sernin
se caractérise par un transept, avec des collatéraux qui prolongent
ceux de la nef et une abside majeure entourée d’un déambulatoire
à cinq chapelles rayonnantes. A l'origine St-Sernin était
intégrée dans une abbaye dont les bâtiments
et le cloître entouraient la basilique. En 1526, une
bulle pontificale ordonne la sécularisation de l'abbaye. Avec
la Révolution, les bâtiments de l'abbaye furent
désaffectés. Entre 1804 et 1808, le cloître
fut détruit, ainsi que les bâtiments entourant
la basilique, afin de la dégager et de créer
un parvis. La basilique est la plus grande église romane
encore en activité et classée, depuis 1998, au Patrimoine
mondial de l’Unesco au titre des « chemins
de Saint-Jacques-de-Compostelle » ¤<O>¤Vue
panoramique de St-Sernin¤<O>¤Basilique
St-Sernin
Avertissement
Les peintures présentées
sont la propriété de leurs ayants-droit. Il
est nécessaire d'obtenir leur autorisation pour toute
utilisation commerciale. Nous demandons leur autorisation
aux peintre contemporains pour exposer leurs oeuvres. D'autre
part, une reproduction, ne rend jamais parfaitement la qualité
et la réalité d'un tableau. Les présentations
qui vous sont faites ici ont aussi pour but de vous donner
l'envie d'aller les voir dans l'atelier
des peintres, les galeries d'art et les musées !
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These paintings are under copyright for commercial use
La
porte Miégeville est précédée
d'une porte Renaissance qui est le seul vestige de l'enceinte
qui entourait autrefois l'abbaye. Le tympan de la porte
Miegeville a pour thème l'ascension du Christ, au
milieu des Anges. En -dessous, les apôtres regardent
la scène. La porte s'ouvre sur le flanc sud de la
nef de la basilique.
De
part et d'autre de la porte Miégeville, à gauche
St-Jacques, à droite St-Pierre
A
gauche,
l'apôtre Jacques, debout entre deux cyprès, porte le livre des Évangiles.
Son nom est inscrit dans un nimbe au-dessus de sa tête. Il rappelle
l'importance de St-Sernin sur le chemin de Compostelle
A droite, une inscription indique «
Egaré par son art magique, Simon succombe à ses propres armes ».
En-dessous, Simon est assis sur un siège que 2 démons
essayent en vain de soulever.
La
nef de la basilique, longue de 115 mètres et large
de 8 mètres, une hauteur sous voûte de 21 mètres.
Son transept a une longueur de 65 mètres
Une
rénovation entreproise dans les années 1970
a débarassé la nef de ses enduits les plus
récents, rendant l'ocre doré de la pierre et le rosé
de la brique
Cinq
fresques du XIIe siècle ont été restaurées
en 2019, dans le bras nord du transept de la basilique.
Il n’existe que très peu d’équivalents de ces resques en
France, qui revêtent ainsi une grande valeur.
Eglise
St-Sernin Toulouse par T. Allom 1845
Le
mausolée de St-Sernin
Au
fond de la nef, le chœur a reçu un décor baroque au XVIIIe
siècle .
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En
arrière de l'autel se trouve un retable, réalisé en 1720
par Marc Arcis. Il représente la scène du martyre de Saint
Sernin. Un grand baldaquin s'élève au-dessus de la châsse
de saint Saturnin et s'achève par une apothéose du saint,
sculptée par Etienne Rossât en 1759.
Les
têtes de taureaux rappelent le martyre de Saint-Sernin
La
voûte du baldaquin
Un
Christ du XVIe siècle veille sur le mausolée
de St-Sernin
Représentation
de la mise à Mort de Saint-Saturnin