Pour
se protéger des eaux de la Garonne, la ville romaine
et le centre ancien se sont installés sur une terrasse
insubmerssible de la rive droite.
La
rive gauche, quant à elle, était régulièrement
inondée.
C'est
dans cette zone inondable que s'est produite l'extension des
quartiers populaires de la cité médiévale et des hôpitaux,
comme à St Cyprien.
Les
îles ont elles aussi été un lieu d'expension
de l'habitat populaire, et le lieu d'établissement
d'un artisanat polluant, telles les tanneries sur l'île
de Tounis.
Entre
1220 et la fin du XIXe siècle, on a pu dénombrer
une cinquantaine d'inondations dévastatrices.
Au
XVIIIe siècle, des digues furent construites, pour
protéger la rive droite.
C'est
donc la rive gauche qui fut le théâtre d'une
crue meurtrière, au mois de juin 1875, due à
des pluies torrentielles et à la fonte accélérée
de la neige des pyrénées.
Le
record de la montée des eaux datait de 1772 et atteignait
8m 50. Le 23 juin 1875, les eaux de la Garonne atteignent
9m 47, et la rive gauche de Toulouse est détruite.
Les
ponts d’Empalot, puis Saint-Pierre, furent emportés.
Seul résista le Pont Neuf.
Les
dégâts les plus importants se produisirent dans
le quartier populaire de Saint-Cyprien. Le bilan de l'époque
fit état de 208 morts et de 1 219 maisons détruites.
La
Garonne n'a pas représenté qu'un danger, mais
aussi une grande opportunité pour le transport des
marchandises et matières premières : marbre
et bois venant des Pyrénées, l'huile et le vin
venant de la Méditerranée et de l’Atlantique.
Toulouse
a ainsi eu plusieurs ports : celui de St-Pierre, de la Daurade,
St-Cyprien, les quais de transbordement du centre ville, sur
la rive droite.
En
plus d'avoir apporté ses alluvions et fertilisé
la région, le Rhône a également été
une source d'énergie motrice : nombre de moulins se
sont installés. Les premiers ont été
les moulins
flottants, ou moulins à nefs.
Au
moyen âge, l'industrie minotière, avec ses moulins
du Château et du Bazacle
étaient considérés comme étant
le plus important complèxe minotier d'Europe.
Le
quartier des Amidonniers avait, quant à lui, de nombreuses
implantations industrielles utilisant les eaux du canal de
sortie du moulin du Bazacle.
Au
XIXe siècle ces industries céderont la place
à des installations hydrauélectriques. Toulouse
Inondation
Au
premier plan, le pont de Tounis en construction sur la garonnette.
A droite l'île de Tounis, à l'arrière plan les moulins du
château Narbonnais, et à gauche l'hôtel de Comminges et
le château Narbonnais.
Le
gué de Bazacle, sur la Garonne (plan Collignon
de 1642). Bazacle viendrait du latin "vadaculum", qui
signifie petit gué, ou du latin vadum, qui signifie haut-fond.
Le
Gué du Bazacle
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