Le
village s'est constitué autour d'une
commanderie bâtie par les moines soldats
de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean
de Jérusalem, à la fin du XIIe siècle.
Le
fait que le château et la chapelle
soient situés sur une hauteur, donna
son nom au lieu : " Pogetum Vallis"
(monticule dans la vallée),
qui devint plus tard "Poët-Laval".
La
découverte de pointes de silex montre
que le village fut occupé dès
le néolithique.
Dans
ce village se trouve une ancienne commanderie
de l'ordre des Hospitaliers de St-Jean de
Jérusalem, puis de celui de Malte.
Le
village fut ravagé par un incendie
vers 1450, et dut être reconstruit.
La
vie du village fut perturbée, au
cours des XVIe et XVIIe siècles,
par les guerres de religion.
A
la fin du XVIe siècle, la commanderie
fut abandonnée par l'ordre de Malte,
et les lieux furent dévastés.
A
la fin du XIXe siècle, comme pour
beaucoup de villages perchés, les
hauteurs de Poët-Laval furent abandonnées
au profit de la plaine.
Le
village resta à l'abandon jusqu'à
ce que des particuliers fondent, en 1925,
l’Association des Amis du Vieux Poët-Laval
qui s’est donné pour mission de redonner
vie au village, en entreprenant sa réhabilitation.
Aujourd'hui
en parti réhabilité, le village
offre un magnifique exemple de constructions
médiévales de toute beauté.
De
par la qualité de son patrimoine
et de ses paysages, Le Poët-Laval a
obtenu le label "Plus
Beaux Villages de France",
et fait ainsi partie des "Petites
villes et villages d'exception en Rhône-Alpes"
(belongs to
"Little cities and villages of exception
in Rhône-Alpes)
Le
corps du logis du château des Hospitaliers date des
XVe et XVIe siècles. Il a été restauré entre
1996 et 1997 sous la direction des Monuments Historiques.
Le travail de restauration (façade, toiture, sol,
plafond), a été fait dans le souci de
restituer l'état originel du bâtiment.
A
remarquer : les fenêtres à meneaux et
la toiture de la tour à plusieurs épaisseurs
de tuiles
La
commanderie était à la fois
un refuge pour les pèlerins et une garnison
de troupes. Le Commandeur était le
seigneur du lieu, et des terres acquises
par la Commanderie.
Au
XVe siècle, la commanderie du Poët-Laval
est l’une des plus importantes du Sud Est
de la France, et dépend alors de
l’Ordre de Malte.
La
commanderie sera démentelée
en 1622, sur ordre de Louis XIII. Vendue,
elle sera acquise et consolidée par
un particulier au XIXe siècle.
En
1988, la commanderie devient propriété
de la commune, et restaurée entre
1996 et 1998.
Derrière
la chapelle, le donjon, composé de deux salles
superposées.
La
tour originelle est surmontée d'un pigeonnier
ajouté au XVIe siècle.
La
chapelle St Jean des Commandeurs a été
construite au XIIe siècle par les Hospitaliers
de St-Jean-de-Jérusalem. Cette chapelle
de l'ancien diocèse de Dié servit
d'église paroissiale depuis les guerres
de religion jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Restauré à plusieurs reprises,
le bâtiment a conservé son abside
du XIIIe siècle (arcature reposant sur
des culots sculptés et voûte soutenue
par trois nervures) qui sert de soubassement
au clocher.
La
chapelle St-Jean-des-Commandeurs
La
chapelle St-Jean-des-Commandeurs
Coucher
de soleil sur les montagnes entourant Poët-Laval
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