Sareest
une commune de 2 700 habitants, située
dans le pays basque, dans le département
des Pyrénées Atlantiques, sur le
frontière avec l'Espagne. Son territoire
jouxte celui du village labellisé d'Ainhoa
qui se trouve à l'Est, et celui d'Ascain,
au nord. Sare se situe au sud est des deux villes
côtières de St-Jean-de-Luz
et d'Hendaye.
Le village est l'un des plus joli du Pays basque.
Il est situé au pied des sommets de la Rhune (un
train à crémaillère permet
d'y accéder), de l’Axuria et de l’Ibanteli.
Pour
accéder au village de Sare depuis le littoral
basque, il faut passer par le petit col de Saint
Ignace. A partir de là, le paysage change du tout
au tout. Les montagnes se révèlent, les paysages
s’étendent aussi bien vers le Pays Basque intérieur
que sur le bord de mer, et les sentiers dévoilent,
à chaque détour, de belles maisons
basques.
Le
village de Sare représente une carte postale
d’un village basque tel qu’on peut se l’imaginer.
Le fronton, lieu où l'on joue à la pelote basque,
occupe la place centrale du village. Il accueille
également un marché de producteurs, et
toutes les animations du village.
A
ne pas manquer, les txalapartas (instrument de
musique traditionnel basque) à droite du fronton
et surtout la reproduction de la fresque de Picasso
« Guernika » par les artistes de l’association
Axuri’arte en hommage aux tragiques événements
du village de Guernika en 1937.
Dans
ce village, la pratique de l’Euskara (la langue
basque) est encore très présente. La devise du
village est « Saran astia » qui signifie à « Sare
on a le temps ».
Le
village de Sare dispose de 36 km de frontière
avec les voisins du pays basque espagnol. Pendant
plusieurs années, le village s’est développé grâce
au « Gauazko lana » : le travail de la nuit. Sare
était un haut-lieu de la contrebande.
Les
basques passaient d’un côté de l’autre de la frontière
pour transporter des marchandises : alcool, tabac, nourritures,
animaux… Ils traversaient les cols avec leurs espadrilles
aux pieds, afin de ne pas faire de bruit et de ne pas
être repérés par les douaniers.
L'inscription
au-dessus de l'horloge signifie, en français
« toutes les heures blessent l'homme, la dernière
l'envoie au tombeau ». L'église St-Martin,
qui fut fortifiée, date des XIIe, XVIIe et
XIXe siècles
Avertissement
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une reproduction ne rend jamais parfaitement la
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tableau. Les présentations qui vous sont
faites ici ont aussi pour but de vous donner l'envie
d'aller les voir dans les musées, les ateliers
d'artistes et/ou sur
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