Porto
Vecchio est une ville
côtière d'un peu plus de 11 000
habitants, située dans le département
de la Corse
du Sud, sur la côte tyrrhénienne,
à 28 km au nord de Bonifacio.
Porto Vecchio est la 3e ville la plus peuplée
de Corse après Ajaccio
et Bastia.
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Autrefois
baptisée "cité du sel",
de par ses marais salants, ceux-ci sont aujourd'hui
en grande partie à l'abandon. |
Porto-Vecchio
est réputée pour son port de plaisence
et ses plages, telles Cala Rossa, Palombaggia,
Santa Giulia... |
La
naissance de la ville remonte à la décision
prise par les génois, en 1539, d’élever
une forteresse à cet endroit, afin de
permettre la mise en valeur de la plaine, et
l’exportation de denrées vers leur propre cité.
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Cette
occupation n'a pas été sans irriter
les corses, et la citadelle a été trois fois
détruite, puis reconstruite, entre 1540 et 1589.
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La
république de Gênes cède la Corse à la
France en 1768. Un an plus tard, les troupes
du roi Louis XV prennent possession de Porto-Vecchio,
rebaptisée « bastion de France » et s’installent
sur un espace fortifié de 3 hectares. |
À la fin du XVIIIe siècle Bonifacio
restait la cité la plus importante de
Corse du Sud, avec plus de 3 000 habitants,
Porto-Vecchio n’en comptant actuellement plus
que 1 000. |
Porto-Vecchio
va commencer à se développer et
devenir, petit à petit au cours des siècles
suivants, et devenir une véritable ville.
La cité qui ne comptait qu'environ 1000
habitants en 1786, en comptera plus de 2000
en 1840. |
La
citadelle va être ouverte sur l’extérieur
et reliée au port par un chemin direct. Parallèlement,
des infrastructures routières sont aménagées,
et la cité de Porto-Vecchio se développe.
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Au
tout début du XIXe siècle des ouvertures sont
ménagées dans les remparts vers les chemins
de Bastia au nord et de Bonifacio au sud. La
route dite de « la marine » est aménagée en
1855 pour relier le bourg au port où un embarcadère
de 112 mètres de long est aménagé. |
Des
travaux d’assèchement des marais, source de
paludisme, sont entrepris entre 1850 et 1860.
Toutefois le secteur va garder une grande partie
de son insalubrité. |
D’autres
tentatives d’assainissement des marais sont
régulièrement entreprises au cours de la seconde
moitié du XIXe siècle sans davantage aboutir.
En 1911, en application d’une loi qui préconise
l’assainissement des marais de la côte orientale,
des grands travaux sont réalisés à Capu di Padolu. |
Ce
n’est toutefois qu’au lendemain de la seconde
guerre mondiale que l’assainissement véritable
et définitif sera achevé avec la pulvérisation
massive de DDT par l’armée américaine qui permet
de lutter efficacement contre l’anophèle (moustique)
agent porteur du paludisme. |
La
croissance s’accélère durant la première moitié
du XXe siècle. Entre 1900 et 1950 la population
passe de 3 000 à 5 000 habitants. |
C’est
autour des années de la guerre de 1914-1918
que Porto-Vecchio va atteindre, et dépasser,
les 4 000 habitants (4 242 en 1920). |
A
ce moment-là, la commune a largement dépassé
Bonifacio. La croissance continue et a même
tendance à s’accélérer avec 4 743 habitants
en 1926 et 5 000 environ quelques années plus
tard, vers 1936, la population va rester relativement
stable jusqu’aux années 1950. |
L’expansion
de Porto-Vecchio commence véritablement à partir
du milieu du XXe siècle. C’est à partir des
années d’après-guerre, avec les premiers travaux
d’électrification et après l’assainissement
des marais que Porto-Vecchio va connaître sa
véritable expansion pour devenir le centre économique
et touristique de la Corse du Sud, avec le développement
touristique apporté par son port, situé
au pied de la citadelle, abrité au fond d’un
golfe de 9 km, assurant une parfaite séécurité.
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Entre
mer et montagne, Porto-Vecchio possède des sites
d’une beauté exceptionnelle. Parmi eux, les
plages de Palombaggia et de Santa Giulia, la
forêt de l’Ospedale ou la haute ville avec ses
bastions et remparts inscrits à l’inventaire
des Monuments historiques. |
Le
port est daté du VIe siècle av JC, sans
doute fondé ou repris par les Grecs de Syracuse.
Il se situe à l’emplacement du « Portus Syracusanus
» romain.. |