|
-
-
Arrondissements
du département
|
-
A
voir aussi - Also to be seen
Sur
cette page/on this page
Le
village des Baux-de-Provence,
compte un peu moins de 300 habitants à l'année.
Il est perché sur un plateau rocheux, situé
entre Avignon
(32 km au sud ), et de Nîmes
(47 km au nord-ouest) , dans le Parc
Naturel Régional des Alpilles. |
Les
Baux se situent à 11 km au sud-est de St-Rémy-de-Provence
; 18 km au sud-est des Tarascon
; 19 km au sud-ouest d'Arles
et 19 km au sud-est de Beaucaire.
|
Les lieux ont de tout temps attiré des population,
aussi bien aux temps préhistoriques que pendant les
périodes grecques, celto-ligures
et romaines. Le site leur offrant refuge et point de vue
sur les environs qui offraient leurs terres fertiles (plaines
de Fontvieille, du Paradou, de Maussanne et de Mouriès).
De plus, dans le voisinage, se croisent les routes d'Aix,
d'Arles et de St-Rémy, cette dernière ayant
pendant longtemps été la seule route à
travers les Alpilles). Les premières sources mentionnant
un édifice à l'emplacement des Baux, datent
du Xe siècle, et font état d'un "balcium
Castrum". C'est Hughes des Baux qui, le premier de
la lignée se fixe au Baux au XIe siècle, et
en édifie le château.
|
Aux
Moyen-âge, les seigneurs des Baux se compteront parmi
les familles les plus puissantes de Provence. Au fil du temps,
par les armes, par alliances et mariages, leur autorité
s'étendra d'abord sur Arles et Marignane, puis dans
toute la Provence, dans le Comtat Venaissin, dans le Dauphiné
et en terre italienne, formant "Les terres Baussenques". |
Les
seigneurs des Baux eurent toujours une réputation de
seigneurs rebelles et guerriers, certains mêmes furent
à la tête de compagnies de brigants (Raimond
Roger, vicomte de Turenne, surnommé le " Fléau
de Provence"). |
"Les terres Baussenques" passèrent d'abord à
Louis III, roi de Sicile, et comte de Provence, puis furent
rattachées à la couronne de France sous Louis XI, qui ordonnera
le démantèlement de la forteresse en 1483.
De par son passé prestigieux les terres Baussenques
ne dépendront pas du comte de Provence, mais directement
du roi, conservant toutes leurs coutumes, franchises et
prérogatives.
|
La
Renaissance fut une période faste pour les Baux-de-Provence,
et le château vit ses bâtiments résidentiels
reconstruits. |
En
1630, à Aix-en-Provence, se produisit la révolte
du Parlement de Provence ou révolte
des cascaveous. Les rebelles se réfugièrent
aux Baux, et se firent assiéger par les troupes de
Richelieu, qui prirent la forteresse qui sera à nouveau
démantelée. |
En
1642 Louis XIII va attribuer la seigneurie des Baux à Hercule
Grimaldi, pour le remercier de sa politique favorable à la
couronne de France. Celui-ci transmettra à ses descendants
(qui n'y résidèrent jamais), le titre de Marquis
des Baux dont le Prince Albert II de Monaco est l'actuel détenteur,
ayant ainsi un second "rocher" à ses armoiries. |
A
la Révolution, le marquisat revint à la France.
Au XVIIe siècle, les Baux commencèrent leur
agonie, la plus grande partie des habitants allant s'installer
dans les villages de la plaine, tels que Maussane et Mouriès.
Le village, qui compta jusqu'à 3 500 habitants en 1793,
n'en comptait plus que 500 au début du XIXe siècle.
|
Des
écrivains et poètes, émus par la splendeur
des paysages des Baux, par les ruines altières, attirèrent
l'attention du public en citant les Baux (parmi les plus commus,
Frédéric Misral (1830-1914)
et Alphonse Daudet (1840-1897), et un
auteur dont le succès ne fut que régional, mais
d'une grande importance pour les Baux, Charloun Rieu (1846-1924). |
Par la suite, les artistes peintres contribuèrent
à leur tour à immortaliser les lieux, du début
du XXe siècle, à nos jours. Parmi eux, Yves
Brayer qui peignit beaucoup les alpilles et les Baux-de-provence.
Un musée lui est d'ailleurs consacré aux Baux.
|
En
1821, un géologue découvre une roche rouge riche en alumine
qu'il nomme bauxite.
C'est à partir d' échantillons provenant des Baux-de-Provence
que les chercheurs ont réussi en 1858 à fabriquer un chlorure
double d'aluminium dont le métal est aisément extractible.
C'est donc au village que la bauxite doit son nom. Jusqu'en
1939, la France restera le plus gros producteur de Bauxite. |
Il
faudra toutefois attendre les lendemains de la seconde guerre
mondiale pour que les Baux-de-Provence entament leur vocation
touristique internationale. En 1946, les Baux ne comptaient
plus que 151 habitants. Raymond Thuillier, créa "l'Oustau
de Baumanière" en 1947, au Baux-de-Provence. Le cadre
enchanteur de ce mas accolé au rocher, la cuisine réputée
du chef (1 étoile Michelin en 1948, 2 étoiles
Michelin en 1951, puis 3 étoiles en 1954, à
nouveau 2 étoiles actuellement) attirèrent des
célébrités du monde entier ce qui contribua
notablement à la renommée des Baux-de-Provence.
Raymond Thuiller fut maire des Baux-de-Provence de 1971 à
1993. De nos jours, c'est son petit-fils qui tient les rennes
de l'Oustau de Baumanière. |
Dans
les années 60, Jean Cocteau tourna son film «Le Testament
d'Orphée » dans les carrières. En 1966, André Malraux
inscrit l'ensemble de la commune sous la protection du Ministère
de la Culture et de l'Environnement. S'engagèrent alors
d'importants travaux de rénovation qui donnèrent
une nouvelle renaissance aux lieux, ce qui leur vaudra leur
classement parmi "Les Plus Beaux Villages de France", en 1998,
ce
qui lui permet de figurer parmi les "Petites
villes et villages d'exception de PACA"/belongs
to the "Little cities &
villages of exception in Provence"
|
Il
existe, sur la commune des Baux, d'immenses carrières
qui ont été reconverties, en 1978, en un
lieu de projections numériques artistiques
dénommé "Carrières
des Lumières". La première manifestation
eut pour sujet Gauguin,
et aussi Van
Gogh, les "peintres de la couleur". |
|
|
Liens/links
Photos
Vues générales/general
views
|
Les
falaises calcaires des Baux offraient de nombreuses grottes où
les paysans pouvaient se réfugier en cas d'alerte.
|
|
Le
contrebas des Baux forme comme un cirque où les assaillant
pouvaient être pris en tenaille. La falaise, qui se trouve
en face, était truffée de caches, dans lesquelles
les paysans pouvaient se réfugier, mais où aussi
pouvaient se poster des homems d'armes.
|
Intérieur
du village/inside the village
|
Les
toits des Baux-de-Provence
|
|
Le
village des Baux-de-Provence
|
|
La
chapelle des pénitents blancs et, à droite, l'église
St-Vincent des Baux-de-Provence
|
|
Une
ruelle des Baux-de-Provence. De nombreux créateurs y exposent,
à la belle saison.
|
|
Une
ruelle des Baux-de-Provence, on y voit d'anciens hotels particuliers
entièrement rénovés
|
|
Une
ruelle des Baux-de-Provence. Les artisans y côtoient les
artistes
|
|
Une
ruelle des Baux-de-Provence . Les artisans y côtoient les
artistes
|
Le château/the
castle
|
Le
château des Baux-de-Provence
|
|
Les
ruines du château des Baux-de-Provence
|
|
Le
château des Baux-de-Provence
|
|
Le
château des Baux-de-Provence
|
|
Passage
secret permettant aux seigneurs des Baux d'entrer dans le château
|
|
Si
jamais des intrus voulaient pénétrer par le passage
secret, une fosse, entourée de caches dans lesquelles se
trouvaient des soldtas, attendait les imprudents
|
|
Reconstitution
d'un siège du château des Baux. le château
fut maintes fois assiégé, et démantelé
deux fois : une première fois par ordre de Louis XI, en
1483, et une autre fois en 1631, par ordre de Richelieu.
|
La carrière/the
quarry
|
La
carrière de Sarragan aux Baux de Provence (Vidéo
en français 3'10)
|
|
Des
spectacles multimédia, dont la thématique change chaque année,
en font la spécificité car ils permettent une véritable
immersion dans l'art des plus grands maîtres de la peinture.
|
|
Représentation
animée des tableaux de Paul
Gauguin dans les Carrières des Lumières
|
Les Baux
vus par les artistes peintres/Les Baux
seen by artists
Avertissement
Les peintures présentées sont la
propriété de leurs ayant-droits. Il
est nécessaire d'obtenir leur autorisation
pour toute utilisation commerciale. D'autre
part, une reproduction ne rend jamais parfaitement
la qualité et la réalité d'un
tableau. Les présentations qui vous sont
faites ici ont aussi pour but de vous donner l'envie
d'aller les voir dans les musées, les galeries
d'Art, les ateliers des peintres et/ ou sur leur
site Internet !
Warning!
These paintings are under copyright
|
|
|
Les Baux-de-Provence
par Yves
Brayer 1963 (1907-1990)
©
|
|
|
La
ruelle des Baux-de-Provence peinte par Yves Brayer
|
|
Les Baux-de-Provence
par Yves Brayer 1967 ©
|
|
|
Les Baux-de-Provence
par Jean
Rigaud 1963
(1912-1999) ©
|
|
|
Vue sur les Baux-de-Provence
par André
Lhote (1885-1962)
©
|
|
|
Les
Baux-de-Provence par
Jean-Noël
le Junter
©
|
|
|
Les Baux-de-Provence
par Jean-Noël Le Junter ©
|
|
|
Coucher de soleil sur les Baux-de-Provence
par D. Kopel ©
|
|
Vidéos
|
Promenade
au cœur des Baux-de-Provence (Vidéo
en français 4'30)
|
|
Les
Baux-de-Provence (Vidéo 4')
|
|
Les
Baux-de-Provence (Vidéo 2'40)
|
|
Les
Carrières des Lumières, les Baux de Provence (Vidéo
5')
|
|
Les
Carrières des Lumières, les Baux de Provence (Diaporama
3')
|
Hôtels
et B&B
Restaurants
Ce
site vous a plu ? Alors vous aimerez peut-être ceux-ci
|
Did
you like this website? Then maybe you'll like
these
|
|
|